Pensez le Futur.

Coupe d'Afrique des Nations : le public sera-t-il au rendez-vous? 50

La Coupe du Monde de 2030 approche à vitesse grand V mais encore plus proche de nous est la Coupe d’Afrique des Nations à la fin de l’année. De nombreux citoyens se posent des questions sur les travaux de rénovations et de reconstructions des stades. Des photos et vidéos choppées par ci par là montrent que les choses avancent bien et que bientôt, certainement avant l’ouverture de la CAN, tous les stades seront opérationnels. Les responsables devraient être plus transparents à ce sujet et livrer de temps à autre des points de presse. Cela tranquilliserait tout le monde, stopperait les contrevérités de certains et surtout favoriserait l’adhésion des populations en vue justement du succès de l'événement. Le niveau de réussite d’une telle entreprise dépend aussi de l’adhésion des citoyens qui devraient se sentir concernés. Après tout c’est avec leurs impôts que se construisent les stades et c’est pour booster les avancées de notre pays à tous que nous abritons ce genre de manifestations. On gagnerait à ne pas les considérer que comme des consommateurs d’événements mais plutôt comme élément clé de la réussite. Le succès dépend de la qualité de l’organisation et en cela point de souci à se faire. Le Maroc a toujours fait montre d’un grand savoir et d’une grande maitrise dans ce domaine. Conjugué à l’hospitalité séculaire des marocains, toutes les organisations sur le sol marocain connaissent toutes des réussites incommensurables. La réussite est également tributaire du niveau des infrastructures proposées. Là aussi, pas de problème, le pays est depuis quelques temps passé maitre dans les grandes réalisations. L’ingénierie, l’architecture et les travaux par des entreprises nationales ont montré une très grande efficacité et un niveau de maitrise digne des plus grandes nations au monde. Le Maroc livrera de véritables monuments à la gloire du sport. Et il y aura de quoi être fier. Espérons seulement que la touche marocaine ne soit pas omise et que de nombreux métiers de l’artisanat puissent intervenir dans les finitions et décorations. Cela créerait beaucoup d’emplois et boosterait le secteur un peu comme l’avait fait la mosquée Hassan II. Le troisième pilier du succès est bien sur une victoire marocaine. Un pays qui abrite des manifestations sportives internationales, le fait aussi pour y briller. Cela fait quasiment 50 ans que les marocains n’ont pas soulevé le trophée africain. C’est quand même beaucoup pour le pays qui a été le premier à représenter le continent, le premier pays africain à passer le premier tour et tête de groupe s’il vous plait et le premier tout récemment à être arrivé au carré final de la Coupe du Monde. Le Maroc se sent pousser des ailes même si la prestation en Côte d’Ivoire avait déçu. Les citoyens et le public du football en particulier ne peuvent imaginer quelqu’un d’autre, que le capitaine marocain, soulever la fameuse Coupe. Le quatrième élément de réussite est l’adhésion du public et pas uniquement quand il s’agit des rencontres de l’équipe du Maroc. Le succès se mesure aussi au nombre de spectateurs présents lors de toutes les rencontres. En cela il y a vraiment des inquiétudes, certainement des questions à se poser et obligatoirement des réponses à trouver. Le Maroc avait déjà abrité une CAN en 1988. Si les rencontres du Maroc se jouaient à guichet fermé, les autres se jouait dans une intimité gênante. Je faisais partie du comité d’organisation et sincèrement on avait honte et n’avions aucune explication à donner aux dirigeants des nations participantes. Tous, pensions que nous étions un pays de football et que les stades allaient être archicombles. La question c’était donc posé en 1988 mais depuis est ce que cela a changé ? Les développements des dernières années nous montrent que nous avons plusieurs genres publics de football. Nous avons les supporters des clubs. Les fanatiques qui ne se déplacent que pour leur club. Ne nous attardons pas sur certains comportements de ces derniers poussant de nombreux adeptes du spectacle footballistique à ne plus mettre les pieds dans un stade. Nous avons le public de l’équipe nationale. Et c’est un autre profil sociologique. Nous avons aussi ces millions de spectateurs dans les cafés qui suivent notamment et surtout les compétitions européennes. Nombreux aussi sont ceux qui supportent certains clubs prestigieux étrangers, s’organisent en communauté et se déplacent même pour aller encourager leurs équipes. Qui de ceux là vont remplir les stades de la CAN ? Durant ce mois de Mars, nous allons avoir la chance de vivre un test grandeur nature. Le Maroc va abriter pas moins de douze rencontres africaines dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde, dans six villes différentes. Si à Oujda il n’y aura pas de problèmes car c’est les lions de l'Atlas qui s’y produit, qu’en sera t il à Meknès où va jouer la Cote d’Ivoire contre le Burundi. Il serait incompréhensible que le champion d’Afrique puisse se produire dans un stade clairsemé. De même pour Berkane où va jouer le Mali, un adversaire direct de l’équipe nationale ou encore Eljadida qui accueillera le Burkina Faso connu pour jouer un football chatoyant de qualité. Qu’en sera-t-il au stade Larbi Zaouli à Casablanca qui va recevoir et le Mali et l’Egypte avec des stars de niveau mondial des deux côtés. Nous sommes ici à Casablanca, la ville la plus peuplée où le fanatisme pour les clubs est à son paroxysme. Les choses seraient elles meilleurs au stade d’El Houceima où va se produire le Ghana? Nul doute que les africains et la presse mondiale seraient étonnés de voir des rencontres au sommet se dérouler sans public et sans ambiance. Attendons de voir, mais d’ores et déjà les choses ne paraissent pas claires. Il n’y a quasiment aucun écho dans les médias et c’est de mauvais augure. La presse doit jouer son rôle d’information mais aussi d’incitation du public à aller profiter de telles prestations de niveau mondial. Pour en revenir à La CAN, il nous faut aussi penser aux réalités du continent. D’abord n’oublions pas les dimensions de l’Afrique et la rareté des liaisons aériennes qui rendent les tarifs des transports très chers. Ceux qui font des comparaisons avec l’Europe ne trompent beaucoup. Il faut 3h30 de vol de Moscou à Paris exactement comme Casablanca – Dakar. Par contre il faut 5h30 pour Yaoundé ou Douala par exemple. Ne parlons pas d’Afrique de l’Est ou du Sud. C’est dire que c’est aux marocains de remplir les stades, là au mois de Mars et bien sur en décembre prochain. Pour cela n’oublions pas de travailler sur la question de la culture footballistique. Le marocain aime surement le football surtout quand il est concerné. Il faut qu’il l’aime pour la qualité du spectacle et qu’il fasse l’effort de le démontrer même quand ce n’est ni son club ni son équipe nationale qui jouent. Ce n’est pas une mince à faire. Il faut la prendre au sérieux, il y va de la réussite d’un événement test avant 2030 et de la rentabilité économique du projet.

Guerre d'Ukraine: l’Europe considère Vlodymyr comme européen et pas Vladimir 83

Pourtant coché quelques heures plutôt par un sénateur républicain, le Président Ukrainien a raté le coche. Il s’est fait remballer comme un mal propre, prié de libérer le plancher. Les choses pouvaient elles pas se passer différemment ? Trump allait il recevoir Zelensky, s’il n’y eut l’insistance du britannique Stramer et du français Macon ? Les deux protagonistes étaient-ils vraiment prêts à discuter paisiblement ? Rien n’est moins sûr. D’emblée on était mal embarqué. Se présenter à la Maison Blanche en jogging et chaussures de sport est un impair visuel grave. Alors que Trump cherche des partenaires pour la paix, Zelensky est dans un attifement à peine voilé de guerrier. C’est la même erreur que faisait Arafat aussi, sans s’en rendre compte. Le syrien Ahmed Achara, pourtant vrai guerrier lui, a vite compris en changeant d’accoutrement ; même s’il est un peu mal à l’aise dans sa tenue occidentale mal ajustée. Outre la tenue, mal kiffée, Zelensky avait aussi une coiffure d’adolescent. Ses tempes portaient des traces bien fraiches de rasoir. C’est tout de même peut habituel au bureau ovale. Beaucoup de tension dans l’air. Atmosphère tendue. Sachant que Trump ne l’avait pas en bonne estime, il lui a été dit de ne pas trop l’irriter mais celui-ci, fort mal à l’aise dans son anglais approximatif, prononcera les propos que l’américain ne voulait pas entendre. Les mots qu'il ne fallait pas oser, des termes injurieux à l’égard de Poutine. La paix se fait toujours avec des ennemis qu’on s’abstient malgré tout d’insulter. Qualifier Poutine de meurtrier dans le bureau ovale et en public ne pouvait pas passer. Si Trump avait acquiescé sans riposter alors, il donnerait un mauvais signal au russe avec lequel il a entamé un véritable rapprochement. Trump stoppa net l’ukrainien pour propos bellicistes, prenant l’assistance à témoin : Il a tellement de haine en lui qu’on ne peut pas avoir d’accord de paix dans ce cas, retorqua t-il en substance. Altercation vive. Plus tard sur son réseau Truth, il écrira : « j’ai déterminé que le Président Zelensky n’est prêt pour la paix que si l’Amérique est impliquée parce qu’il pense que notre implication lui donne un grand avantage dans les négociations. Je ne veux pas d’avantage, je veux la paix ». En d’autres termes il dit à Zelensky : tu veux me rouler. Ne lui a-t-il pas dit séance tenante par deux fois: tu joues à une troisième guerre mondiale. Dans les yeux globuleux, fatigués de l’ukrainien, ramené ainsi à la dimension que voulait lui donner l’Amérique nouvelle, on pouvait lire le désarroi et le désespoir. l’Ukraine a résisté avant tout à coup d’armements et de milliards américains. Trump à l’inverse de son prédécesseur qu’il qualifie : «de type qui ne réfléchissait pas bien» ne veut pas faire durer la mascarade. Le monde a changé. La donne a changé et sans que Zelensky ne soit consulté. Il ne comprend pas encore le nouvel état des choses, grisé par des accolades transpirant l’hypocrisie. Quand Vance sarcastique se mêle à la danse, il est d’une virulence inouïe. Il traite Vlodymyr d’ingrat, le somme de s’excuser et de remercier l’Amérique. A force de propos pompeux des européens, Zelensky est rentré jusqu’au cou dans un personnage de Héros de la résistance et commençait surement à y croire. Trump lui rappelle de manière cynique qu’il avait perdu la guerre. Le constat est dure. Les yeux de Zelensky se ternissent. Il exsude la défaite et se rend compte qu’il doit l’accepter. Il résiste mais les sanglots ne sont pas loin. Le Héros des supranationalistes européens s’est écroulé, lui qui inconscient est possiblement encouragé dans son entreprise pour servir l’émergence et la consolidation d’un front européen commun, aux dépens des nationalités séculaires et des identités millénaires. Il tente en vain de rappeler quelques faits historiques récents, accusant Poutine de ne pas respecter ses engagements. Il irrite davantage ses hôtes et oublie au passage de dire que lui aussi et ses sponsors n’ont peut-être pas respecté les leurs. Il cherche à dire que la diplomatie ne réussit pas avec le Russe et pose la question de quelle diplomatie il s’agit et Vance de lui rétorquer l’index pointé et menaçant : « je parle de la diplomatie qui mettra fin à la destruction de ton pays». Pour JD Vance, Zelensky fait de la propagande en amenant des dirigeants européens dans des tournées douteuses. Il l’accuse indirectement de manipulation et lui fait savoir qu’il est irrespectueux de le faire dans le Bureau Ovale, devant la presse. Le clash passe à la vitesse grand V. Le ton monte encore d’un cran quand l’ukrainien, le souffle haletant, en manque d’inspiration, rétorque aux américains qu’ils se trompent dans leur approche et que bientôt ils allaient sentir les répercussions des comportements présumés de Poutine. Il s’offre ainsi en punchingball. Les mots fusent. La Paix s’éloigne. La visite est en train de foirer. Tour à tour Le président et son vice-président ne se gênent plus. Ils cognent sans ménagement. Vlodymyr Zelensky, héros européen de la résistance et mis KO. En back office il est prié d’évacuer les lieux. Il aura appris que jouer dans la cour des grands n’est pas aisé, voire périlleux. Il est reparti les mains vides alors que son hôte comme si de rien n’était, s’envole pour sa Floride chérie et sa partie de golf. Dans la nuit, un sénateur républicain des plus avertis et influents, dira sur Fox News: Zelensky doit démissionner ou trouver quelqu’un d’autre pour négocier au nom de l’Ukraine. Mike Waltz, le conseiller à la sécurité le répètera en des termes patibulaires. Les américains sont convaincus : Zelensky est un mal propre qui a manqué de respect à leur idole. L’appui diplomatique apporté par le président Français et le prime-minister britannique s’est effondré en l’espace d’une entrevue. Dans la nuit, le français s’agitera maladroitement et perd un peu le nord. Ses propos sont belliqueux et injurieux envers le président russe. C’est pourtant avec lui qu’il faudra composer pour sauver le soldat Zelensky. Le Britannique exprime sa solidarité, reçoit Zelensky, dans la foulée le lendemain matin. Il lui prête 2.5 milliards de pounds au passage. Il devra bien sûr les rembourser. Le faire recevoir par le Roi Charles c’est quand même osé. Georgia Meloni peut être mieux inspirée que d’habitude propose un sommet Amérique, Europe et alliés. Chacun y va selon son positionnement. Tous ressentent que l’heure est grave. Réunis en sommet pour la sécurité de l’Europe qui considère Vlodymyr comme européen et pas Vladimir, somment dans lequel est venu s’incruster un certain Trudeau, les européens montrent une fébrilité sans doute exagérée. De quoi et de qui ont-ils véritablement peur ? Pensent-ils vraiment que la Russie allait les envahir? En tous cas Trump observe et n’apprécie certainement pas la présence de son voisin du nord dans cette galère. Il vient de décider de suspendre les aides à l’Ukraine et Zelensky de vite répliquer : Je veux négocier.

Prix de la viande, la spirale haussière est stoppée net... 174

S’il y a un sujet de préoccupation des citoyens depuis un bon bout de temps, épisode qui hélas s'est prolongé, c’est celui du cout de la vie. Il est ressenti comme irréel par une frange large de la société. A vrai dire ce n’est pas qu’un ressenti mais une réalité amère que le gouvernement n’a pas été capable de redresser. Juguler une inflation n’a jamais été chose aisée nulle part au monde, sinon à coup de décisions drastiques et impopulaires. Ce qui est en train de se passer actuellement en Argentine est l’illustration parfaite de cette difficulté. Le gouvernement marocain n’est pas prêt à endosser une telle responsabilité, d’autant plus que certaines de ses décisions dites sociales ont contribué à engendrer la situation actuelle. Depuis la pandémie du COVID, l’inflation n’a pas arrêté. Il y eut bien sur celle importée notamment depuis le déclenchement des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, mais il y a eu aussi celle domestique qui est là depuis certaines décisions des gouvernements du PJD. La hausse des prix installée donc dans la durée s’est aussi accélérée du fait de l’argent distribué par le gouvernement actuel, pour des raisons fort compréhensibles au plan humain. Le citoyen lui ne sait plus où donner de la tête. Le HCP le confirme, il y a eu un léger mieux global au Maroc, ce qui est à saluer, mais pas pour tous. Les écarts se creusent encore et la précarité est en train de happer une classe moyenne fragilisée depuis près de dix ans maintenant, coup sur coup. Dans ce contexte amer, depuis quelques semaines, les citoyens se projetant avec une incertitude dans les dépenses de ramadan, évoquaient déjà l’Aid ; se demandant comment ils allaient faire pour joindre les deux bouts. Ils osent des propos alarmants, des vociférations récurrentes, notamment dans les réseaux sociaux et à travers certains sites « spécialisés ». Des revendications dépendantes claires sont venues interpeller le gouvernement. A chaque fois, disons-le, timidement il a essayé de répondre sans pour autant convaincre. Chaque jour que le bon Dieu a fait pendant quelques semaines pour ne pas dire mois, n’a fait que creuser le fossé, au point qu’une fissuration s’est faite sentir dans la coalition aux commandes. Le patron de l’Istiqlal est sorti se mettre clairement du côté des plaignants, reprenant l’argumentaire de cette frange importante de la société. La conjoncture est bien particulière. L’impact des 6 années successives de manque de pluie sur le pâturage et donc par ricochet sur le cheptel est palpable. En conséquence, toujours selon la logique économique, les prix sont dans un trend haussier. En même temps il est constaté que pour quelques années maintenant, les habitudes des marocains ont beaucoup changé. L’amélioration du niveau de vie et certains biais culturels font que nous égorgeons davantage plus de moutons que n’importe quel autre pays musulman; notamment quand on rapporte le nombre de bêtes sacrifiées en cette journée sacrée de l’Aid, au nombre d’habitants. Effectivement, les 36 millions de marocains que nous sommes depuis un bout de temps déjà, sacrifions quelques 6 millions de bêtes chaque année, en une seule journée. C’est quasiment près du tiers des ovins qui sont ainsi prélevés sur le cheptel national. Les marocains très attachés à la tradition sont le peuple qui sacrifie le plus grand nombre d’ovins à l’occasion de l’Aid El Kébir. A titre d’exemple, les voisins qui sont pourtant plus nombreux de cinq millions d’habitants ne sacrifient qu’entre 3 et 3.5 millions de bêtes. Dans les pays du golfe et même à la Mecque durant le pèlerinage, les gens préfèrent consacrer à la bienfaisance, l’équivalent du montant nécessaire à l’achat d’un mouton. L’impasse. On sentait bien qu’il fallait une décision puissante et de grande portée pour renverser la donne. Et c’est à travers un message, que Sa Majesté le Roi que Dieu l’assiste, en sa qualité de commandeur des croyants, est venu casser la spirale et redonner espoir au peuple. Jamais Si Ahmed Taoufiq Ministre des Habous et des affaires Islamiques en lisant le message royal, appelant les fidèles à l’abstention d’accomplir le rite du sacrifice de l’Aid, ne pouvait s’imaginer l’ampleur des manifestations de joie que les mots prononcés solennellement, allaient provoquer. Chez eux les marocains ont instantanément apprécié l’invitation et scandé à l’unisson des prières pour la santé de Sa Majesté. Le poids et l’impact des mots du souverain en la circonstance sont venus comme un baume, panser les blessures et rassurer les gens. Dans les cafés certains se sont comportés comme quand notre équipe nationale inscrivait des buts en coupe du monde. Des chaises ont sauté, la joie et l’émotion sont vives. Les marocains approuvent et sont satisfaits, heureux. Le lendemain la donne avait changée. J’ai été particulièrement surpris que la viande bovine fût proposée à 75 dirhams à Temara samedi. Le prix a chuté de 40 dirhams en un temps records. L’impact du message royal est allé bousculer les choses en profondeur. Les langues se sont déliées. Certains spéculateurs ont été débusqués, d’autres racontent que des intervenants dans la filière ne déclaraient pas le nombre exact de bêtes en leur possession ou n’en déclaraient même pas. Tous ce beau monde, comme par magie est sorti de sous terre, qui pour se plaindre qui pour exprimer son mécontentement. C’est qu’en fait les gens dont le métier n’est pas d’élever des moutons, ne disposent d’aucune structure pour s’en occuper. Généralement, ils ne disposent que de hangars et d’un personnel pour le gardiennage. Leur difficulté maintenant est comment écouler la quantité de moutons objet de leur commerce. On comprit alors que les effets de la sècheresse se conjuguaient en fait avec ceux d'une spéculation outrancière aux dépens du consommateur. La situation est qu’aujourd’hui la viande est en train de retrouver des prix abordables, voire normaux, d’avant crise, sans importation et sans que ne soient distribuées des aides publics pour cela. En fait sans intervention aucune du gouvernement dont les tentatives précédentes n’ont pas réussi. Les choses ne s’arrêteront sans doute pas là. La baisse du prix de l’ovin a entrainé donc une baisse de celui du bovin et va probablement entrainer celle du caprin, du poulet et du poisson. Une baisse salutaire en cascade. L’équilibre de ces produits dans le panier de la ménagère va obligatoirement rééquilibrer les prix à l’avantage de tous. La spirale haussière est stoppée net. Les citoyens marocains ont eu encore une fois la preuve, s'il en fallait, de la proximité de Sa Majesté Amir Almoumine et se sentent ainsi parfaitement bien protégés. En écrivant ces mots une chanson s'est invitée dans mon esprit: habib aljamahir de Abdelwahab Doukkali...
music.youtube.com/watch?v=PhxJxZ...

Les maladies rares ne sont pas si rares que cela... 266

J’ai eu le privilège samedi d’assister à la 6ème journée des maladies rares. Docteur Khadija Moussayer, présidente de l'Alliance Maladies Rares du Maroc, m’en fait l’honneur, et je l’en remercie, de m’avoir permis de m'assoir à la table de grands professeurs de médecine qui allaient débattre de problématiques médicales pointues, requérant expertise et maitrise de sujets divers et requérant aussi un humanisme profond et un amour certain du pays et de sa population. Je n’ai pu malheureusement assister qu’à la moitié des travaux et j’en suis navré. Les maladies dites rares ne sont pas en fait si rares que cela. Si elles le sont peut-être par le nombre, elles sont si fréquentes qu’elles s’imposent au quotidien en milieu médical. Elles sont rares parce que souvent invisibilisées dans un milieu social qui ne les comprend pas encore ou pas assez. Elles sont d’un impact lourd sur la vie affective, sociologique et économique des familles et énormément sur la vie des personnes touchées. Elles ne sont pas encore traitées convenablement dans le cursus universitaires et peu maitrisées par les généralistes, voire par bon nombre de pédiatres. L’accès à la médicalisation de plus en plus facilité, les révèle au grand jour et les fait découvrir dans leur complexité et leur diversité, tant au milieu médical lui-même qu’aux familles et à la société. Leur impact psychologique est énorme sur les familles, les déboussolant, les déchiquetant, les appauvrissant. Par leur aspect génétique, elles installent les familles et personnes concernés dans le doute, les plongent dans l’anxiété, le dégout et la haine de soi. Les raisonnements émotionnels négatifs et le sentiment de responsabilité ne sont jamais très loin. C'est là souvent le moteur de préjugés sociaux lourds. Les traditions, le manque d’instruction font le reste. Elles peuvent aller jusqu’à briser une famille et font souvent de la femme la responsable. J’ai rencontré moi-même une jeune femme répudiée, rejetée simplement parce qu’elle a donné naissance à un enfant Marfan. Son mari et sa famille l’on rendu responsable de la naissance problématique et l’on mise à la rue. Elle élève seule son enfant aujourd’hui et se bat pour le nourrir, le soigner, l’éduquer, faire comprendre et admettre sa différence à l’école. Les maladies rares sont davantage problématiques, quand on sait qu’un médecin ne les rencontre pas tous les jours dans sa consultation et peut aller jusqu’à en ignorer l’existence. Leurs diagnostiques sont si complexes des fois qu’elles nécessitent l’intervention de multiples spécialités hautement qualifiées pour en définir l’existence et les protocoles à suivre. Plus que dans n’importe quelle autre situation, la personne diagnostiquée doit être suivie par plus d'un spécialiste en même temps. Est-ce toujours le cas ? Il faut ici rendre un hommage tout particulier aux professeurs Asmaa Quessar et Amine Benmoussa ayant traité la question du point de vue hématologique, expliquant la complexité des manifestations de certaines de ces maladies et l’impact de certains traitements. Le Pr FZ El Fatoiki s’est particulièrement penchée sur les manifestations cutanées qui dans les faits cachent bien des choses en dedans et donc sont capitales dans les diagnostiques. Une mention spéciale au professeur Imane Chahid pour son intervention sur les Neurofibromatoses de type 1, au-delà des taches café au lait. Elle recommanda la constitution de pôles de travail avec toutes les spécialités concernées afin de limiter l’errance médicales des malades, gagner en temps, en efficacité et en économie. On doit expliquer aux mamans que les taches café au lait sur la peau d'un bébé, ne sont pas des «touhimates». Cette ignorance peut retarder la prise en charge d’un enfant atteint avec les conséquences que cela peut induire. Effectivement. L’une des problématiques à la quelle font face les familles est l’errance médicale. Le malade peut passer longtemps à consulter et traiter des symptômes: ophtalmologiques, gastriques, dermatologiques etc, avant que ne soit diagnostiqué une maladie rare. L’errance et extrêmement lourde de conséquence. Le témoignage dans ce sens d’un papa ayant perdu deux enfants était particulièrement poignant. Un moment de grande émotion. La dignité et le courage dont il a fait montre en font un personnage admirable. J'ai été rassuré par la jeunesse et l’engagement de plus d’un intervenant. L’assistance par le nombre et la qualité et les questions posées par les professionnels et les parents, montrent qu’il y a un intérêt et de la compétence en construction. Les éclaircissements et l’engagement exprimé au nom des généticiens marocains du Pr Karim Ouldim laisse augurer des jours meilleurs et une approche probablement innovante dans le diagnostic rapide et précoce et partant dans la prise en charge. Il répondait un peu à l’appel du Pr Chahid pour le travail en pôle. S’intéresser à la génétique nous ramène à la question des data et de la puissance de nos calculateurs. Dans les questions génétiques, l’IA va jouer un rôle capital et pour ne pas subir les biais des autres, le Maroc se doit de compiler et de traiter ses propres data et entrainer des machines capables de saisir les spécificités génétiques du marocain car il y en a et c’est normal. Tout retard dans ce domaine aura pour conséquence un manque de maitrise, une dilapidation de compétences, du gaspillage et un défaut d’efficacité à répondre aux besoins réels des citoyens. Une question fondamentale a plané sur la salle juste avant la pause déjeuner, pourquoi les travaux réalisés par les éminences marocaines, les résultats des recherches sur le territoire national et autres découvertes ne sont-elles pas considérées dans l’établissement des politiques publiques de santé. L'espace entre la recherche marocaine et les sphères de décision politique est simplement anormal. Un pays ne progresse que de l’intérieur par la recherche scientifique et le travail. Les politiques publiques se doivent de reposer sur les innovations et les recherches sur le terrain marocain. Le benchmarking est bien mais la recherche au niveau nationale c’est encore mieux. J’ai eu l’impression, étais-je le seul, que les politiques vont jusqu’à ignorer pour ne dire mépriser les compétences nationales, préférant faire confiance à des bureaux d’études étrangers souvent mal inspirés et ignorant les réalités et le particularisme marocain. C’est là l’une des raisons qui entravent et impactent notre système de santé et autres. Il est tout de même malheureux de se poser ce genre de questions en 2025. La journée a été une réussite incommensurable et mérite une grande médiatisation, car le but en était la sensibilisation. Lalla Khadija Moussayer et son équipe ont réussi le pari. On ne les remerciera jamais assez pour cela. Merci aussi de m’avoir permis de retrouver le professeur Mohammed Itri, éminent pédiatre parti de Rabat enseigner au CHU Ibn Rochd mais n’ayant jamais oublié son quartier et ses voisins d’enfance…

Entre Gaza et l'IA il n' y a que quelques mots... 345

La deuxième semaine de février aura vu des échanges d'otages israéliens contre des palestiniens. Les Hamsaouis étaient encore armés jusqu’aux dents. Les bombardements n’y ont pas fait grand-chose. Ça s'est passé sur fond de confirmation du pdt Trump de faire une Rivera de Gaza sans les palestiniens. le bluff devient une constante dans le langage du Président. Il dit être certain à 99% que l’Egypte et la Jordanie allaient accepter de les recevoir brandissant l’arme fatale du Dollars. Quand il reçut le Roi de Jordanie au bureau ovale, le moment était douloureux frôlant l’humiliation. Il a fallu toute la classe et le doigté du souverain hachémite pour finalement s’en sortir, le visage crispé et rouge d’une colère et d’une tristesse à peine voilée. Il fallait tenir bon et il l’a fait. Trump semble ignorer l’histoire et la géographie ou du moins ne les prend en considération. Attendons le sommet arabe le 27 février au Caire et les réactions de pays jusqu’ici silencieux ou dans l’expectative. Entre temps Hamas supplie les pays arabes de les aider allant jusqu’à reconnaitre que le 7 octobre était une erreur. Trump est vite passé à autre chose. Après les 19 minutes et 55 secondes accordées au Roi de Jordanie, voilà qu’il s’entretient longuement au téléphone avec le sieur Poutine pendant près d'une heure trente. Les deux hommes semblent sur la même longueur d’onde. Ils disent vouloir la paix rapidement en Ukraine. Les lendemains du trublion Zelensky semble comptés. Pour le principe les européens disent que la paix ne peut pas se faire sans eux. Ils n’ont n’en pas la puissance, divisés qu’ils sont. En parallèle l’autorité palestinienne ou ce qu’il en reste a remercié Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour son intervention à fin que soit libéré à son profit, des fonds retenus par Israël. Ce qui se passe à Gaza a éclipsé le rendez-vous le plus important de ce début du mois : le fameux sommet parisien consacré à l’intelligence artificielle. La quasi-totalité des pays du monde était là. Certains représentés par leurs présidents comme l’Inde ou les Emirats. La Chine et les USA étaient représentés par leurs vice-présidents respectifs. C’est dire l’importance du sujet pour l’avenir de l’humanité entière. Certains veulent une équité, d’autres un équilibre et d’autres encore de la transparence et de l’éthique. Difficile à atteindre quand les grands de ce monde ne signent pas les résolutions finales et ne prennent aucun engagement contraignant leur domination et le développement technologique qui les sert en premier. 61 pays ont signé pour une IA ouverte, inclusive et éthique, pas les USA et le Royaume uni. En marge du sommet il y eu une réunion fort importante de l’instance dite Partenariat Mondiale de l’Intelligence Artificielle qui réunit à aujourd’hui une cinquantaine de pays. Il le fallait bien car nombreux sont les pays qui tapotent à la porte pour en faire partie dont le Maroc. La jeune instance a profité de l’occasion pour faire le point sur les axes de sa stratégie qu’elle cherche à mettre en conformité avec les recommandations de l’OCDE en matière d’IA. Si bon nombre de pays militent pour réduire au maximum les écarts entre les nations, il faut dire que c’est plutôt très mal parti pour les puristes et les naïfs. L’écart est déjà là avec les deux mastodontes que sont les USA et la Chine bien installé en tête. D’autres espèrent et font tout pour coller au peloton de tête notamment l’Inde et maintenant la France qui annonce vouloir investir 109 milliards de dollars en matière d’IA. Pour cela, elles s’allient aux Emirats arabes qui vont mettre 50 milliards et au Canada qui va injecter 20 milliards dans le projet. Le plus important et d’avoir ses propres centres de données. Les données étant le nerf de la guerre à ce niveau à côté bien évidemment des technologies. Le montant annoncé par la France reste tout de même bien loin du projet américain de 500 milliards. Nous sommes là sur une autre planète. Mais faut-il autant d’argent quand on apprend par ailleurs que DeepSeek développé par les chinois n’aurait couté que 6 millions USD. Ce que ne dit pas la Chine est qu'elle est partie de là où les américains étaient arrivés à coup d'investissements lourds en utilisant même des cartes INVIDIA mais de génération un peu ancienne tout de même. Pour se rendre compte des écarts existant, il faut savoir qu’en termes de Data centers il en existe 5381 aux USA contre 521 en Allemagne, 449 en Chine, 315 en France et seulement 219 au Japon à titre d’exemple. Les USA ont ainsi plus de 50% de la capacité mondiale de stockage des données contre 16% pour la Chine. L’Afrique est recensée dans le reste du monde, une quantité véritablement négligeable. Disposer de centres de données et de calcul est d'abord une affaire de volonté et de financement et aussi de capacité à produire de l’Energie et à disposer de quantité importante d’eau. Et oui, quand vous cliquez pour ouvrir un message WhatsApp ou quand vous en envoyer un ; quand vous faites une rechercher sur google, Brave ou autres ; quand vous regardez une vidéo sur YouTube ou un film sur Netflix, vous consommez de l’Energie pour faire tourner la machinerie qui va vous répondre mais aussi de l’eau car c’est l’eau qui la refroidit. La technologie et très énergivore et consomme beaucoup d’eau. Certains disent même que c’est la consommation excessive d’eau de la Silicon Valley qui expliquerait les récents incendies gigantesques de Californie. Si Le Maroc cherche à intégrer le PMIA, C’est qu’il ressent l’importance de ne pas être qu’un simple consommateur d’IA. Il veut avoir sa petite part et surtout se positionner pour ne pas être distancé. Le pays compte déjà des centres de calculs de taille respectable lui permettant d’ambitionner une efficacité dans la recherche scientifique et le traitement des besoins de ses citoyens. Ce n’est pas suffisant. L’IA est aujourd’hui partout dans notre quotidien et elle le sera davantage et de plus en plus. Le Maroc ambitionne de poursuivre sa transformation numérique et cherche une petite part en matière d’innovation technologique. C’est dire que nous aurons besoin de produire davantage d’Energie et pour se faire il faudrait peut-être tenir compte des limites des énergies renouvelables et leur cout et réfléchir sérieusement au nucléaire. C'est ce qui est prévu dans le projet américain. Nous ne devons pas être de simples consommateurs d'IA sinon nous allons importer les biais des autres et là nous serions simplement perdus.
open.luxeradio.ma/show/track/47f...

La guerre du Coltan, personne n'en parle ou très peu... 513

Dans nos appareils et équipements électroniques il y a des condensateurs et les écrans y sont de plus en plus présents dans notre vie. Même nos montres, pour ceux qui en portent, ont des écrans maintenant. Dans l’aéronautique les alliages, c'est à dire les avions que nous empruntant, il n' y a pas que du Cobalt et du Nickel. Le minerai commun ici le Coltan. Il est rare mais pas partout. C'est un composite essentiel dans toutes ces technologies. Il en existe beaucoup au nord du lac Kivu en République Démocratique du Congo ; Une merveilleuse mer interne dont la beauté est à vous couper le souffle. Je me rappellerai toujours des beaux moments passés là. Près de 80 % des réserves mondiales sont là. Le reste de la quantité commerciale est partagé entre le Brésil, le Venezuela, le Canada, La chine, l’Espagne et l’Australie. Le Coltan, très important dans les industries modernes, est stratégique pour toutes les puissances économiques et constitue donc un enjeu extrêmement important. Et qui dit enjeu dit volonté de s’en assurer la quantité nécessaire pour faire tourner la machine et au moindre coût si possible. En Afrique notamment dans cette région au nord du Kivu, c’est possible depuis les années soixante déjà. L’extraction y est toujours artisanale. Des jeunes s’y affairent à longueur de journée à la force des bras, avec des marteaux et burins, grattant le sol à la recherche du bon filon pour remplir des sacs de tonnes de terres ; en extraire le précieux minerai noir ou marron. Leur travail s’arrête là. D’autres en surface sont là pour récolter le labeur des jeunes et le remettre à des chinois et ou autres cachés dans la pénombre de hangar insalubres, tels des prédateurs à l’affut d’une proie. Le précieux sésame est négocié entre de 30 à 50 USD le kg…pas plus. Des entreprises en récolte des millions, les intermédiaires un bon pactole, les enfants quelques miettes et l’Etat inerte voit juste la chose se passer. La zone du Kivu est en ébullition et instabilité permanente. Elle n’a jamais connu la paix depuis l’indépendance du pays dans les années soixante. Les contingents de maintien de la paix sont bien là mais pour quelle efficacité ? Le Coltan est une malédiction pour ce Congo là… Inutile de dire que personne ou presque ne se soucie de ce qui se passe dans la région, du sort des populations et du pays spolié. Les gens là-bas devraient vivre plus que décemment mais ça n’a jamais été le cas. Savent-ils ce qu’est vivre décemment, correctement de sa richesse et de son labeur. Les générations passent sans que rien ne change bien au contraire. Depuis quelques jours le monde médiatique semble avoir redécouvert qu’il y a un là un conflit de haute intensité et que des milliers de pauvres gens sont torturés déplacés, pillés, violés, tués. En 2012 comme c’était la mode un peu partout en Afrique centrale, s’était constitué un mouvement de libération qui s’était appelé Mars 23 pour devenir M23 au gré de la mode des dimunitifs. Il est formé des héritiers du fameux Congrès National pour la Défense du Peuple. Excusez du peu. Le gouvernement de RDC avait réussi à signer un accord de paix avec ce CNDP dont une faction va en 2022 considérer que celui-ci n’a pas respecté ses engagements. C’est une bande armée comme il en arrive facilement en Afrique. Du jour au lendemain des gens sont capables dans une région donnée, de lever une armée mieux équipée et plus puissante que l’armée nationale. Cela miraculeusement sans fabriquer ni armes, ni munitions, ni véhicules ni disposer de manufactures pour coudre des tenues, fabriquer des chaussures ou produire du carburant…Ce genre de mouvements n’est jamais présent dans les zones pauvres au contraire…Ils affectionnent particulièrement les zones riches plutôt que les zones pauvres. Une fois opérationnel, au nom d’un idéal déclaré révolutionnaire, ils s’emparent des richesses du sol et réduisent les populations à l’esclavage quand celle-ci n’est chassée ou déportée. Pour en prendre la mesure, il n’y a qu’à voir les rapports sur les réfugiés ou aller du côté du Rwanda pour voir l’étendue des camps de ces déportés abandonnés dans la misère sinon l’aide rationnée et toujours insuffisantes des ONG et de certains gouvernements, pour se donner bonne conscience. C’est dans cette région de RDC opère donc le M23. Le gouvernement du Congo avait réussi vaille que vaille à l’affaiblir, mais voilà encore une fois comme par magie qu’il renait de ses cendres et se renforce depuis 2021. Il y a quelques semaines, il va mener une offensive spectaculaire et s’emparer justement de la région où l’on produit le plus de Coltan. La particularité de la situation cette fois ci est que le M23 est ouvertement épaulé dans son offensive par pas moins de 4000 soldats rwandais. Ils sont rentrés triomphant dans la ville de Goma, plaque tournante du commerce du Coltan. N'en déplaise aux populations ou au gouvernement de RDC. Le plus fort est là et bien là. Kinshasa la capitale de RDC est à quelques 48 heures de route de Goma et quelle route. Là aussi comme ailleurs en ces temps, le droit international est bafoué et l’intégrité des terres et des peuples, piétinée. Les aventuriers du M23 sont sans projet aucun sinon que de s’accaparer le Coltan au profit de leur sponsor avéré le Rwanda qui ainsi et comme par hasard devient le premier exportateur de Coltan au monde sans que le moindre gramme ne soit extrait de son sol. Le prix passe à plus de 70 USD le kg. Comme ce conflit se passe en Afrique, il n’intéresse même pas les africains eux-mêmes. Personne n’en parle ou très peu. Les politiques eux gigotent avec un sommet des pays limitrophes, cette fin de semaine à Dar Essalam en Tanzanie. L’objectif affiché est de trouver une solution pour ramener la paix dans la région. Plus d’un savent que l’initiative est vouée à l’échec. Pour des raisons ethniques, Tanzaniens, Kenyans, Ougandais sont solidaires avec le Rwanda. C’est dans ce contexte que le Maroc s’active, en envoyant son ministre des affaires étrangères Nacer Bourita et son Directeur des renseignements, chez le principal acteur de l'affaire, le président Rwandais Paul Kagamé. Pourquoi donc le Maroc, pourtant si lointain de la zone ? En fait personne d’autre ne connait la région depuis si longtemps et si bien. Le Maroc a depuis le début des années 60 conduit et participé au contingent de la paix dépêché par l’ONU. Depuis ce temps le Royaume chérifien a cumulé données et connaissances de la population, de la géographie et de la politique dans la région. Comme à son habitude in ne s’affiche pas en héros donneur de leçons mais en médiateur neutre. Il ne propose pas ouvertement une solution mais va plus peser par sa sagesse et la considération galopante dont il jouit sur le continent. Attendons donc quelques jours avant de se prononcer sur le sort de cette médiation et sur les intentions des uns et des autres. En attendant, « les esclaves innocents » continueront à gratter la terre offrir au monde des écrans et des condensateurs.

Trump par ci Trump par là, la valse à mille temps... 477

Le monde est en ébullition et vit au rythme des sorties du Président Trump. Trump par ci Trump par là. Les Etats Unis lui semblent de plus en plus étroits, alors il veut conquérir le Groenland et annonce l'intention d'acheter Gaza et en faire un Eldorado mais ne dit pas pour qui, comme il ne précise pas à qui il veut acheter la petite bande au fond de la méditerranée. Il veut expulser les citoyens qui y sont et impose à d'autres de les recevoir. Il ne pense ni aux déséquilibres qu'il va causer dans la région, ni aux drames humains de départir un peuple de ses terres. Pas de problème il est riche, il a la plus grande armée du monde même si elle a perdu toutes les guerres qu'elle a entreprise, rien n'y fait il pense pouvoir tous se permettre. S'il a été élu largement il oublie que ce ne sont que les américains qui ont voté pour lui et pas le reste du monde. Mais toutes ces tergiversations ne sont-elles pas un aveu d'impuissance plutôt que de puissance... Il y a un distinguo à faire entre Force et Puissance. Ce n'est pas la même chose. On peut être puissant même si on n'est pas fort comme on peut être Fort et pas puissant. La puissance se gagne avant tout par la considération que les autres vont vous porter et montrer. Quand Trump veut taxer les produits venant de l'étranger, il avance qu'il veut protéger l'économie de son pays. Admettons. N'est-ce pas là une déclaration manifeste et on ne peut plus clair sur l'impuissance justement de cette économie à tenir tête aux puissances montantes et à ceux qui arrivent à produire mieux, plus et moins cher. Ce n'est pas la première fois que les USA en arrive là. Ce n'est pas la première que les USA reviennent sur leurs engagements et ce n'est pas la première fois qu'impuissants devant une économie montante, ils taxent et retaxent. Si Trump parle de 10% ou 25%, son aïeul Ronald Reagan avait lui taxé les produits japonais de 100%. Et oui il faut s'en rappeler et pourtant le Japon était bien un allié des USA. C'est qu'après avoir profité de la manne économique de la seconde guerre mondiale, l'industrie américaine n'a pas réussi à sauter le pas de l'innovation et est restée à la traine dans moult domaines. Si les USA ont dépassé tout le monde de la tête et des épaules dans les technologies, fruit du travail de chercheurs universitaires venant du monde entier profitant d'un système unique au monde, ils n'ont pas réussi à maintenir à un niveau concurrentiel les industries automobiles, celles du textile et même celles de l'aéronautique. Aujourd'hui à titre d'exemple Boeing perd de l'argent dans les secteurs où Airbus par exemple en fait tout de même beaucoup. Qui habillent aujourd'hui les américains sinon les chinois et qui les transportent sinon les japonais et de plus en plus des chinois. L’américain moyen ne peut pas se permettre d'acheter de très nombreux produits fabriqués chez lui. Leurs prix sont prohibitifs. En tous cas les taxes qu'avait imposé Reagan n'avaient pas eu les effets escomptés et avaient été abandonnées en catimini. Le monde a bien raison de s'interroger sur ce qui nous attend et oui ce qui nous attend tous. Les décisions et pour l'instant les annonces du Sieur Trump nous impactent très fort, les unes moralement, les autres dans notre porte-monnaie. Ce n'est pas pour rien que Wall Street tangue et qu'elle valse...Les financiers sont encore plus inquiets qu'ils ne l'ont été voilà encore moins d'un mois, c'est à dire avant le 20 janvier passé. Aujourd'hui que vaut le droit international et les usages auxquels vaille que vaille nous ne sommes habitués avec l'ONU. Oui le machin ne sert pas à grand-chose mais reste dépositaire d'une certaine morale et de certaines valeurs et les états les respectent tout de même un petit peu ; sauf un qui n'a jamais respecté aucune des résolutions du Conseil de Sécurité. C'est cet état qui aujourd'hui a déferlé le plus de bombes de l'histoire au kilomètre carré sur une population civile dans l'impunité totale, sinon quelques verbiages par ci par là. Et qui a fourni ces tonnes et tonnes d'explosifs, de détonateurs sophistiqués de munitions et de technologies de la mort ? Pas la peine de répondre à la question. Tout le monde sait. S'attaquer à des civils c'est de l'impuissance manifeste et de la lâcheté et fêter cela à la maison blanche est étonnant. Bizarre tout de même pour le président qui promettait la paix partout et la justice. En tous cas le monde est ébahi et ne sait pas où donner de la tête. Les canadiens et les mexicains profitent d'un délai d’un mois, en réponse à leurs menaces de riposte, les chinois ont annoncé également leur intention de taxer aussi. Trump rétropédalera-t-il définitivement ou trouvera-t-il la parade ? Certains pensent même que ces annonces ne sont que des ballons d'essai pour se positionner dans de futures négociations... L'annonce concernant Gaza n'est-elle pas avancée juste pour pousser qataris et émiraties à financer la reconstruction et l'Arabie Saoudite à financer aussi mais en plus à établir des relations avec Israël L'état génocidaire. L'Arabie Saoudite aura telle suffisamment de leviers pour résister et obtenir plus, c'est à dire un Etat Palestinien. A quand la fin de cette valse à mille temps du président Trump et que l'on retrouve un rythme normal de vie...

Agence Marocaine Antidopage: Vivement une seconde caravane. 512

Il n’est pas question pour moi ni de définir le dopage, ni de parler des techniques de dopage, ni d’en sérier les conséquences, ni ou encore de m’attarder sur les techniques ou les procédures de lutte contre ce phénomène qui n'entache plus le sport d’élite en particulier mais qui est devenu un phénomène de société tant il est avéré que nombreux sont les jeunes qui ont recours à certains produits afin pensent-ils d'accélérer les effets de l'entrainement sur le musculature et apparence physique. D’autres le font beaucoup mieux que moi. Le dopage est un phénomène qui n’est pas nouveau. Certains disent qu’il a accompagné l’humanité depuis que la compétition sportive existe. Le premier cas avéré dans les temps moderne, remonte à 1865 et depuis le dopage n’a jamais cessé d’exister. Le dopage dans le sport a été toléré des décennies durant, sans doute par méconnaissance de ses conséquences sur la santé, par manque de prise de conscience de son immoralité, et par le fait qu’il a longtemps été à la base de politiques sportives pour certains états puissants dotés de moyens mais avant tous maitrisant certaines techniques, les dessous de la technologie et d’autres aspects scientifiques pointus. De nos jours les choses sont clarifiées, la communauté internationale s’est toute rangée du même côté. Elle condamne le dopage. Elle l’a criminalisé et s’est fixé pour objectif de l’éradiquer. Tous les pays du monde et toutes les instances sportives internationales et nationales sont dans une même logique, celle de ne plus accepter le phénomène du dopage et de lutter contre. Il existe aujourd’hui une instance internationale à laquelle l’ensemble a adhéré et se réfère. Elle fixe le cap et dicte à tous la voie à suivre. Bon nombre de pays dont le Maroc sont allés encore plus loin et ont criminalisé le dopage en inscrivant le recours, l’usage et le commerce de produits dits dopant dans leur droit pénal, avec des sanctions lourdes. Tous les pays du monde se sont dotés d’instances indépendantes dont la seule mission est de lutter contre le dopage. Mieux encore les états et les comités olympiques nationaux sont dans l’obligation de financer, d’épauler et de garantir l’indépendance totale des agences nationales de lutte contre le dopage. Les techniques de dépistage ont tellement évolué que personne ne peut plus échapper à la sanction. La communauté sportive internationale est allée jusqu’à préserver pour très longtemps les échantillons prélevés sur les sportifs, pour revenir à leur analyse des années plus tard, avec des techniques chaque jour plus sophistiquées, chaque jour plus précises. Aujourd’hui des sportifs sont confondus de dopage et sanctionnés sur la base d’échantillons prélevés huit années auparavant. D’autres sont sanctionnés sur la base de variations anormales constatées sur leurs passeports biologiques. C’est dire que la lutte est totale. Seulement s'attaquer au dopage chez les sportifs connus et reconnus et chose aisée. Ils sont identifiés et à portée de main pour les agences. Reste posée la possibilité et l'efficacité du système chez les jeunes et moins jeunes qui eux ne sont ni inscrits dans un club affilié à une fédération ni n'ont pour ambition de participer à une quelconque compétition. Beaucoup ont recours à des produits dopants ou simplement à des suppléments ou compléments alimentaires qui peuvent être contaminés par des molécules dopantes. L’Agence Marocaine AMAD a eu l’idée géniale d’organiser une caravane de sensibilisation à l'adresse du public le plus large et des jeunes. Elle a visité l’ensemble des douze régions du territoire nationale. Pendant plus d’une année, ses équipes, son staff, accompagnés d’experts et de personnalités sportives n’ont eu de cesse d’informer de rappeler et de faire prendre conscience non point des aspects juridiques seulement mais aussi des méfaits et conséquences du recours à certains produits, à certains suppléments ou compléments alimentaires, sur la santé de l'individu et partant à un niveau de santé publique. L’objectif était de faire prendre conscience aux jeunes des conséquences catastrophiques du dopage sur leur santé physique et mentale, sur leur vie en société, sur leur réputation et celle de leur pays pour les sportifs. Je suis certain que tous le comprennent aisément. Mais la compréhension et l’adhésion de chacun dans son petit coin n’est pas suffisante. Nos sportifs et l'ensemble de nos dirigeants sportifs, nos enseignants d'EPS et nos encadrants sportifs doivent tous contribuer dans cette lutte que le Royaume mène inlassablement contre le dopage. Ils doivent être des relais pour contrecarrer ce qui se dit et se fait ici dans leurs clubs, dans leurs écoles et quartiers. S’il n’est pas avéré qu’avec un quelconque produit on devient un grand champion, il est par contre certain que le dopage nuit automatiquement à la santé de l'individu et le fait basculer dans la criminalité. On peut aller jusqu'à devenir la honte de sa famille et entacher la réputation de son pays. Le Comité National Olympique Marocain ne ménage aucun effort pour contribuer à cet élan novateur qui prend naissance aujourd’hui et se développe. Notre mission à nous citoyens est d’être là, présents, à côté des Fédérations Royales Marocaines Sportives, du Ministère des Sports et bien évidement au côté de l’agence nationale de lutte contre le dopage, AMAD. Le Maroc est aujourd’hui un modèle dans cette lutte. Il s’est doté d’un arsenal juridique fort et d’une instance efficace et compétente de lutte contre le dopage et nous nous en félicitons. L'expérience marocaine est scrutée avec intérêt et sa coopération souhaitée dans mout pays africains entre autres. Cette confiance fait que tout récemment la Présidente de l'AMAD, Dr Fatima Abouali a gagné la confiance de ses pairs africains qui l'ont élue présidente de l'UAMS: Union Africaine de Médecine du Sport. Le dopage est notre ennemi à tous et ceux qui le pratiquent, en font commerce ou incitent nos jeunes à y recourir se placent volontairement en marge de la société. Le sport, se sont avant tout des valeurs d’honnêteté.
amad.ma

Ces nouveau défenseurs des libertés et de la démocratie... Partie: 1 523

Avec l'autorisation de mon ami Aziz Boucetta, je me permets ici de partager avec les lecteurs de Bluwr, le billet qu'il a publié dans Panorapost.com, un organe de presse qu'il dirige avec compétence et responsabilité. le titre est édifiant et la raison de sa colère évidente. Le paysage journalistique et celui des réseaux est aujourd'hui submergé, inondé pollué au point de devenir nauséabond. Il est probablement temps de se prononcer et que chacun prenne ses responsabilités mais aussi d’agir en contradicteur de l’imbécilité et de l’indécence. Le lien de la source est au bas de la page. Voici ici le texte tel que signé Aziz Boucetta le 29 janvier 2025. Partie: 1 Aujourd’hui, aucune personne sensée ne peut plus mettre en doute cette vérité que nous vivons dans un monde dangereux. Instable, incertain, et donc dangereux. Dans cette planète mondialisée où l’humanité est réduite à un petit village grand ouvert, nous assistons à ce paradoxe qui voit tous les pays se fermer sur eux-mêmes, procéder à des introversions sur eux-mêmes. Les Etats se défendent désormais contre les menaces extérieures qui les affaiblissent et les attaques intérieures qui les rongent. Mais ce qu’on oublie, c’est la nécessité d’avoir un Etat fort… un Etat fort qui rende des comptes certes, qui doit les rendre, mais qui doit également être protégé et préservé. Or, que voyons-nous, dans le monde entier, et au Maroc en particulier ? Des gens qui rappellent cette pensée d’Umberto Eco : « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d'imbéciles qui avant, ne parlaient qu'au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd'hui, ils ont le même droit de parole qu'un prix Nobel ». Ces gens alimentent les colères rentrées des gens et les agrègent, surfent sur leurs mécontentements, profitent de leur naïveté et de leur crédulité, abondent dans leur sens, mentent au besoin, mentent souvent. On les appelle youtoubeurs, influenceurs… ils se choisissent des noms de scène, faciles à retenir, soigneusement marketés, où ils s’affublent de titres universitaires, souvent abusifs, docteur, professeur, maître… Et ils portent et promènent leurs paroles sur les réseaux sociaux qui leur sont si favorablement ouverts, et dans lesquels ils trouvent des gens si facilement convaincables et influençables. Un Etat fonctionne à sa manière, et c’est partout la même ; les méthodes sont universelles mais leurs déclinaisons restent nationales. Dans tous les pays, les Etats à travers leurs institutions renferment des gens douteux, procèdent à des activités pas toujours légales, entreprennent des actions parfois liberticides, se lancent dans des opérations moralement répréhensibles… Et c’est pour cela qu’il existe des contre-pouvoirs, et qu’il en faut. Jusqu’à récemment, ces contre-pouvoirs étaient institutionnels et, souvent, ils ne suffisaient pas, et ne suffisent toujours pas. Les réseaux sociaux ont apporté une nouvelle puissance à ces contre-pouvoirs. Désormais, tout un chacun peut anonymement dénoncer un passe-droit, un abus, une irrégularité, voire un crime financier. Et c’est là où les choses peuvent déraper, c’est là qu’elles dérapent. Et c’est là qu’il faut savoir raison garder, et ramener les choses à leur endroit. Première vérité : L’Etat n’est pas un ennemi. Il gère, légifère réglemente, contrôle, sanctionne, taxe, dépense, régule, prévoit… L’Etat est nécessaire, et l’affaiblir est dangereux. Jadis, l’Etat versait systématiquement, ou presque, dans des abus de tous ordres. Aujourd’hui, la tentation est la même, mais la prudence est devenue de mise. Tout acte répréhensible ou abusif est susceptible d’être dénoncé, rapporté à l’opinion publique, avec preuves à l’appui. Les réseaux sociaux sont là pour ça, les dirigeants le savent et agissent en conséquence. Deuxième vérité : Tout le monde ne peut pas être « justicier » et personne ne peut prétendre détenir la vérité, même les plus bruyants, même les plus « talentueux » sur Facebook, Youtube et autres plateformes. Troisième vérité : L’expression et l’opinion doivent être libres, cela ne fait aucun doute, mais cette liberté est encadrée, réglementée. On ne peut tout dire sous le toit de la liberté d’expression, qui glisse souvent en diffamation, en calomnie, en désinformation. La liberté d’expression, c’est aussi une obligation, on l’oublie bien souvent. Au Maroc, comme ailleurs, ces « justiciers » sont pléthore. Certains, les « intellectuels », font des analyses, agissent de manière en apparence « rationnelle », développent leurs arguments ; ils sont sur leurs chaînes personnelles, ou agissent au nom d’ONG connues et souvent donneuses de leçons (orientées et sélectives, comme on le sait désormais depuis Gaza), à la manière des années 70 du siècle dernier, alors que le monde a changé. Ils sont connus, pour avoir exercé des responsabilités au Maroc ou pour y avoir porté des titres, mais ils sont souvent expatriés. Leur problème est que leurs logiciels de pensées sont restées figés au début des années 2000, et pour certains plus haut encore dans l’histoire, dans le cadre tracé par John Waterbury à la fin des années 60 du siècle dernier ; et alors que le Maroc est aujourd’hui tourné vers l’avenir, ils persistent à ressasser les anciennes critiques, sur la monarchie, sur la démocratie, sur les libertés, sur le monde arabe comme ensemble homogène ou l’espace maghrébin comme espace hétérogène… A suivre en partie 2.

Ces nouveaux défenseurs des libertés et de la démocratie.... Partie 2 524

Avec l'autorisation de mon ami Aziz Boucetta, je me permets ici de partager avec les lecteurs de Bluwr, le billet qu'il a publié dans Panorapost.com, un organe de presse qu'il dirige avec compétence et responsabilité. le titre est édifiant et la raison de sa colère évidente. Le paysage journalistique et celui des réseaux est aujourd'hui submergé, inondé pollué au point de devenir nauséabond. Il est probablement temps de se prononcer et que chacun prenne ses responsabilités mais aussi d’agir en contradicteur de l’imbécilité et de l’indécence. Le lien de la source est au bas de la page. Voici ici le texte tel que signé Aziz Boucetta le 29 janvier 2025. Partie 2: D’autres, de ces « justiciers », sont vulgaires et grossiers : ils braillent, insultent, menacent, s’en prennent aux institutions habituellement ciblées (monarchie, services de sécurité, justice), et promettent des révélations qui ne viennent jamais, parce qu’elles n’existent pas. Dans cette catégorie, il y a les aigris qui veulent compenser des échecs, et attaquent tout et tous, et il y a les mercantiles qui le font pour l’argent (« plus j’insulte, plus je parais prendre des risques, et plus je suis regardé et écouté, et plus j’engrange de l’argent, directement sur les plateformes ou en ‘monnayant’ mon audience »). Ils utilisent les institutions marocaines, tour à tour la monarchie, les services de sécurité, la justice, comme des produits d’appel pour attirer le chaland. Le plus souvent, ils agissent de l’étranger, forts de leurs doubles citoyennetés, et le plus souvent aussi, ils sont en délicatesse avec les justices de leurs pays d’accueil : Dounia Filali en France, Zakaria Moumni ou Jrindo au Canada, Mohamed Hajib en Allemagne. Ils sont passés des attaques contre la monarchie, (c’est toujours payant) aux accusations contre les services qui menaceraient cette même monarchie, et, ce faisant, ils se sont transformé en défenseurs de la monarchie, car c’est désormais encore plus payant !… Souvent, ils sont davantage dans l’extorsion de fonds ou la monétisation de leurs audiences, affichant de grands desseins politiques pour masquer leurs petits calculs financiers. Enfin, une troisième catégorie est celle de ceux qui agissent directement du Maroc. Ils ont au moins la cohérence de critiquer l’environnement dans lequel ils vivent. Mais ceux-là, militants, historiens, journalistes revenants, universitaires (ils ne sont pas si nombreux) pèchent par une sorte de haine du pays et de déni de tout ce qu’il a pu construire et édifier en 50 ans. A leurs yeux, rien de ce qui se fait au Maroc n’est bon ; pour eux, la démocratie reste occidentale ou n’est pas. Pour eux, nous serions tous et toujours en danger si notre système reste le même et, bien évidemment, notre police est une Stasi du 21ème siècle et une Savak en devenir. Certains critiquent et dénoncent tout, régionalisation, industrialisation, normalisation, tout… Ils sont dans l’abus systématique et, bien heureusement, restent dans la confidentialité numérique. L’objectif de tous ces gens ou presque est d’affaiblir l’Etat, ce en quoi ils auraient réussi si l’Etat était faible ou si leurs accusations étaient vraies, étayées et prouvées. Ce qui n’est pas le cas. Mais, pour autant, et en dépit d’une baisse vertigineuse de leurs audiences – les internautes comprenant de plus en plus leurs objectifs –, il est important de protéger et de sauvegarder l’Etat. En outre, le Maroc ne semble pas avoir besoin de ces « lanceurs d’alerte » qui font de l’attaque personnelle une vérité et de la punchline une doctrine ; cette fonction est parfaitement remplie par les journalistes, les vidéastes et surtout les jeunes, les jeunes et encore les jeunes, qui interviennent et corrigent ce qui doit l’être, dénonçant au besoin des travers ou des dysfonctionnements ; la Cour des comptes existe et elle travaille, le HCP est là pour tirer les sonnettes d’alarme, Bank al-Maghrib s’alarme et parfois s’insurge… Les institutions, les corps élus, les services, tout le monde doit pouvoir être critiqué, surveillé, mais dans les règles et dans le respect de la loi et de la justice et de ses jugements, et quand les verdicts sont abusifs, ils sont aussi dénoncés et souvent, corrigés en appel. En effet, il est important de le rappeler, dans un monde où Trump déboule, où l’Europe se cherche mais se perd dans l’intervalle, où Chine et Russie sont de plus en plus intrusives, où la menace de pandémie guette désormais, où l’argent coule à flots et où l’argent n’a plus de limites, les Etats, dont celui du Maroc, reçoivent des coups, mais résistent. Il est important de prendre conscience que dans ce monde, les peuples ont besoin d’Etats forts, stables et visionnaires. Et c’est, bien heureusement, le cas de l’Etat marocain. Pour ceux qui pourraient être amenés à en douter, souvenons-nous de l’action résolue pendant la crise Covid et comparons aux centaines de milliers de morts en Europe et aux Etats-Unis, au nombre effarant de décès dans des pays non structurés, et à la vitesse de réaction et d’anticipation des Marocains ; constatons aussi le nombre d’attentats ici et ailleurs (cette semaine, la DGST a démantelé une cellule terroriste à Had Soualem)… Comme le disait le Nouveau modèle de développement, une société forte et un Etat fort. Il faut le dire et s’en réjouir, puis en prendre conscience, s’en convaincre, et agir en conséquence. Une fois cela établi, il n’est aucunement question d’accorder un chèque en blanc à toutes les institutions ciblées ; elles sont suivies dans leurs actions, lesquelles actions doivent être décortiquées, soumises à l’épreuve de la loi, et le cas échéant dénoncées, critiquées, poursuivies en justice. En définitive, ce sport national qui consiste à mettre à bas tout ce qui est institutionnel doit cesser ; il n’apporte rien au débat national et n’apporte rien à cette mouvance gauchiste qui a vécu et que ces nouveaux « militants », numériques, essaient de ressusciter. Jadis, il fallait protéger les militants dénués de moyens de communication contre un Etat censeur, brutal et liberticide ; aujourd’hui, face à tous ces coups de boutoir, inutiles et intéressés, il importe de protéger l’Etat, tout en surveillant son action, avec les moyens légaux. Aziz Boucetta.

Journal de voyage #5: Indonésie 467

Le vol de Brisbane à Denpasar en Indonésie a été une formalité comparé au trajet précédent. Ce n’est pas sans nous déplaire. Nous passons juste une Nuit dans la région de Kuta sur l’île de Bali puis prenons un ferry pour la petite île de Nusa Penida où nous planifions de rester une semaine. Nos lectures ne nous ont pas induit en erreur, c’est effectivement une petite île très agréable, même si un peu plus cher que Bali. En marchant le long d’une route nous passons devant une toute petite boutique indiquant des activités touristiques comme plongée masque et tuba, visite de sites, location de scooter. Une très belle rencontre s’en suit. C’est en fait un petit entrepreneur local qui propose ses services. Nous réservons notre scooter familiale pour le lendemain, une visite de l’est de l’île et une excursion en bateau avec plongée masque et tuba. Cette dernière est un des moments les plus mémorables du voyage. Nager dans l’océan, proche d’une falaise, dans des houles d’un mètre de haut et pour couronner le tout, une dizaine de raies manta dansant sous nos yeux. Comme je l’ai mentionné à la fin de l’article précédent, c’est la saison des pluies ici. Cependant, aucune de nos activités n’a été gâchée par la météo. Il a plu de temps en temps, des pluies fines, des torrents par moments mais nous trouvions toujours un moment pour aller nous promener sur une plage, une falaise, faire un tour en scooter. Nous avons notamment visité Cristal Bay qui semblait être une des plages a ne pas manquer. Selon moi elle n’en vaut pas la peine. La plage est sale et en arrière beaucoup de boutiques et de warungs (petits restaurants/boutiques pas chers) gâchant le paysage. Si l’on n’observe que l’océan et les rocher par contre c’est effectivement magnifique. Ce n’est pas le seul endroit où, pour en profiter et apprécier le paysage, il faut faire abstraction d’un certain nombre de déchets ou constructions dédiées aux touristes à la course aux belles photos surfaites et artificielles (balançoires, nids et coeurs en bois, bancs sculptés etc.). C’est dommage… Tous les endroits ne sont heureusement pas affectés. Un matin, nous discutons de nos plan quelques minutes avec la personne a la réception. Il nous indique un coin un peu moins touristique mais qui vaut un léger détour sur notre chemin: Tembeling Beach. Nous visitons Broken Beach, selon nos plans en premier. Pour ce deuxième arrêt, la portion finale du trajet se transforme en terre avec des pentes très raides. On fait du scooter tout terrain! Nous finissons a pied, en descendant des escaliers pendant un peu moins de 15min. Quel spectacle! une plage cachée entre les falaises avec certains rochers arrivant proche de l’eau formant une piscine d’eau douce au bout d’une rivière. Cette piscine est semi naturelle car on voit quelques tuyaux dirigeants l’eau de la rivière précisément vers elle et quelques consolidation de rochers. Cet endroit est magnifique et nous n’y croisons pas plus de quelques personnes. Arrive ensuite la veille de Noel. Un de nos derniers jours sur Nusa Penida. Pour la première fois depuis longtemps nous décidons de ne rien faire du tout. Une fois de temps en temps ça ne fait pas de mal. Un peu de planification de voyage, des jeux, un film en famille, baignade dans la piscine et un restaurant en bord de falaise le soir avec un coucher de soleil fabuleux. Nous devions ensuite aller visiter l’île de Lombok. En discutant avec les locaux, toujours de bon conseils jusque là, nous avons changé les plans. Sans visiter Bali, nous manquerions selon eux une chance de découvrir tout un pan de la culture. Lombok offrant principalement les mêmes activités que Nusa Penida, sur une plus grande surface. C’est à dire: plages, falaises, randonnées et sorties de plongée. Nous traversons donc vers Bali avec le même ferry qu’à l’aller. Nous réservons une guest house pour 6 jours à Ubud. Une superbe maisons chez l’habitant en retrait de la route principale. Le taxi ne peut pas nous y amener, nous finissons a pied dans une ruelle, puis le long d’une petite rizière sur un chemin pavé avant d’arriver dans une maison constituée de plusieurs bâtiments. Les chambres sont assez isolées et les salles de bains sont ornées de moulures. Les petits déjeuners offerts sont plus que copieux, a tel point que nous n’avons presque rien mangé les midis tout le long de notre séjour. Une journée nous suffit pour découvrir les zones d’intérêts de la ville à pied: temples, boutiques, marchés etc. Les autres jours nous louons des scooters pour aller visiter les environs. Des rizières, la forêt de macaques à longue queue de Sangeh, des chutes d’eaux et des temples. Les premiers jours, la ville fourmille de touristes qui s’agitent à l’approche du nouvel an. Une fois le nouvel an passé les embouteillages diminuent. Le scooter familiale restera une de mes activités préférées peu importe les conditions (embouteillages, pluies). La prochaine étape de notre voyage est à nouveau une guest house à Munduk, plus dans les terres à côté du mont Batukaru. C’est justement pour lui que nous venons, nous planifions une journée de randonnée pour l’aller-retour au sommet. Il y a plusieurs points de départ. Sur internet nous trouvons une randonnée d’environ 5h30 qui fait justement le trajet jusqu’au sommet. Nous n’avons pas été déçus! Une des randonnées les plus difficiles de ma vie. un peu plus de 3km aller et 1100m de dénivelé positif. Le reste de la famille s’est arrêté à un peu plus de la moitié mais mon orgueil me pousse à aller jusqu’au bout. Je laisse le pique nique et l’eau, prenant simplement mon poncho en cas de grosse pluie. Je finis par les rejoindre un peut avant leur arrivée. La vue d’en haut étant assez jolie mais partiellement couverte. Les photos ne sont pas exceptionnelles mais ce n’était pas la raison de mon ascension. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion d’être poussé à mes limites pour un effort physique. Et ça fait du bien! Nous finissons par quelques jours au sud de Tanah Lot. Le temple est très beau mais, tout comme le reste des activités touristiques gâché par des artefacts pour touristes superficiels. Nous avons trouvé un hôtel à dix minutes de marche de l’océan, dans la région de Canggu. C’est un gros changement de cadre tout de même. Des salles de sport et restaurants surfaits, visant toujours un certain type de tourisme, qui ne nous correspond pas du tout. Je ne voudrais pas finir sur cette note négative par contre. Notre séjour à Nusa Penida et Bali a été une expérience extrêmement enrichissante. Nous avons fait de très belles rencontres avec des locaux. Des échanges toujours très agréables. Les paysages sont également époustouflants, a condition de sortir un peu des destinations touristiques en vogue. Il n’y aura pas de prochaine destination avant au moins quelques mois puisque nous sommes maintenant rentrés chez nous. C’est la fin de notre aventure en famille mais loin d’être la fin de nos voyages!

Parlement Européen : deux votes imbéciles... 659

Le récent vote pour une résolution européenne appelant à la libération de l’écrivain Boualem Sansal a fini par dévoiler ce qu’est une certaine gauche en France; ce qu’elle pense, ses tendances doctrinaires, son héritage idéologique sa philologie et surtout l’idée qu’elle se fait de la liberté d’expression et de l’humanisme. Deux députées françaises, donc représentant le pays des lumières et de la déclaration des droits de l’homme, n’ont rien trouvé de plus intelligent, pour se distinguer aux yeux des européens, que d’aller à contre-courant de ce que toute personne sensée puisse penser : l’une s’est abstenue et l’autre a carrément voté contre la résolution. Il s’agit là de la position de la mouvance politique qu’elle représente et point d’une posture personnelle. L’une est connue pour n’avoir pas grand-chose à faire valoir sinon qu’elle soit une rentière de la politique par son héritage. L’autre brille par des positionnements bizarres, valsant au grès des vents entre des idées d'extrême gauche et d'extrême droite pèle mêle. C'est à donner le tournis. Peu importe, ce qui compte est qu'elle trouve échos dans les médias et tous les jours. On ne lui a pas appris que la valeur et la bonification viennent avec la rareté et non par la profusion et l'abondance. Elle est par exemple la seule à savoir où se trouve la Mecque des libertés et des révolutionnaires sur la carte du monde. Ainsi pour ces deux turbulions de la politique, les 553 députés qui ont voté pour la résolution se sont probablement trompés. Par leurs votes, les deux exciteuses ont défendu l’emprisonnement arbitraire d’un vieux de 75 ans ; un intellectuel qui dans une émission de télévision a rappelé simplement des faits historiques et géographiques, sans appeler à quoi que ce soit, ou plaider pour quoi que ce soit. Le vrai visage d’une certaine gauche française est ainsi dévoilé ; Toujours Nostalgique des régimes totalitaires du bloc de l'est... Fondamentalement Nostalgique de la seule vérité qui soit celle du parti unique. Mais ça, ils ne le disent pas aux Français ; ils le pratiquent. Mais ne sont-elles pas, elles-mêmes, très jeunes qu'elles sont, les victimes d’un endoctrinement gauchiste d'un autre temps ; ayant engendré un endormissement de leurs esprits ; ayant inhibé chez elles les neurones du discernement et de la lucidité. Elles ont toujours vécu dans un environnement où le bon sens se trouve être la cible quotidienne d'une propagande révolue, héritage d'un autre temps ; temps qui s'est essoufflé sous nos yeux mais auquel elles sont restées simplement fidèles. L’idéologie imbécile finit toujours par tuer... Ainsi l'humain ne compte pas pour elles, le droit encore moins... Faut-il oublier qu'elles et leurs acolytes ne sont que la digression contemporaine de Ceausescu, de Tito ou de Brejnev et leurs partis, pour ne pas remonter jusqu'à Staline and co... Leurs noms ne sont pas mentionnés dans ce texte comme prélude au fait que l’histoire ne les retiendra surement pas. Elles sont l'illustration de l'imbécilité et rien d'autre. Leurs votes n'ont pas pesé.

Président Trump: les premières décisions. Part 1 604

Le soir même de son investiture, le 20 janvier 2025, le président Donald Trump a, comme promis, procédé à la signature de pas moins de 77 décrets. Nombreuses sont les décisions qui ont simplement abrogé celles de son prédécesseur et les politiques du camp adverse. Il assoit ainsi les premiers jalons de sa politique future telle qu’il l’avait annoncé. Voici ici la liste des « President acts » qu’il a signé dans une mise en scène véritablement revancharde. Partie 1: 1. Abrogation de 78 décrets de l'administration Biden : Annulation de mesures concernant la baisse du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons en Cisjordanie. 2. Déclaration d'une urgence nationale à la frontière mexicaine : Autorisation du déploiement de troupes américaines pour renforcer la sécurité frontalière. 3. Retrait des États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat : Marque une rupture avec les engagements environnementaux internationaux. 4. Retrait des États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : Coup d'arrêt à la collaboration avec l'OMS. 5. Grâce présidentielle pour plus de 1 500 personnes impliquées dans l'émeute du 6 janvier 2021 : Pardons accordés aux partisans impliqués dans l'assaut du Capitole. 6. Suspension du télétravail pour les employés fédéraux : Encouragement au retour au travail en présentiel. 7. Déclaration d'une urgence énergétique nationale : Augmentation de la production de pétrole et de gaz, retrait des subventions aux véhicules électriques et abandon de l'Accord de Paris. 8. Reconnaissance officielle de deux genres biologiques : Limitation des politiques de diversité et inclusion, reconnaissance uniquement des genres masculin et féminin. 9. Désignation des cartels de la drogue comme organisations terroristes : Renforcement des mesures contre les cartels et sanctions accrues. 10. Prolongation du délai pour TikTok : Suspension temporaire de l'interdiction de TikTok, accordant 75 jours supplémentaires pour se conformer aux réglementations américaines. 11. Fin des programmes de diversité, équité et inclusion dans les agences gouvernementales : Suppression des initiatives visant à promouvoir la diversité au sein des institutions fédérales. 12. Création du Service des Revenus Extérieurs : Établissement d'une nouvelle agence chargée de la perception des tarifs et droits de douane. 13. Renommage du Golfe du Mexique en Golfe d'Amérique : Changement symbolique de nom pour affirmer la souveraineté américaine. 14. Rétablissement du nom de Mont McKinley pour le Denali : Retour à l'appellation traditionnelle de la montagne en Alaska. 15. Gel des embauches fédérales : Suspension des nouvelles embauches au sein du gouvernement fédéral, à l'exception des postes liés à la sécurité nationale. 16. Révocation du mandat de véhicules électriques : Annulation de l'obligation de transition vers les véhicules électriques. 17. Fin de la citoyenneté par droit du sol : Suppression de l'acquisition automatique de la citoyenneté pour les enfants nés sur le sol américain de parents étrangers. 18. Réintégration des militaires renvoyés pour non-conformité vaccinale : Rétablissement des membres des forces armées licenciés pour avoir refusé la vaccination, avec paiement rétroactif. 19. Interdiction de la censure gouvernementale : Mise en place de mesures pour protéger la liberté d'expression et empêcher la suppression de discours politiques. 20. Création du Département de l'Efficacité Gouvernementale : Nomination d'Elon Musk à la tête d'un nouveau département chargé de réduire le gaspillage et d'améliorer l'efficacité des agences fédérales. 21. Retrait des sanctions contre les colons israéliens en Cisjordanie : Annulation des mesures punitives à l'encontre des implantations israéliennes. 22. Réintégration de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme : Rétablissement de Cuba en tant qu'État sponsor du terrorisme, entraînant des sanctions économiques. 23. Transfert du siège du Commandement spatial des États-Unis en Alabama : Déplacement du quartier général du Commandement spatial à Huntsville, Alabama. 24. Mise en œuvre de l'annexe F : Réduction des protections d'emploi pour des milliers d'employés fédéraux, facilitant leur licenciement. 25. Réévaluation de l'aide étrangère : Réduction ou suppression des financements aux pays jugés hostiles aux intérêts américains ou ne soutenant pas les initiatives des États-Unis dans les organisations internationales, avec une priorité pour les alliés stratégiques. 26. Interdiction des programmes d'éducation critique sur la race : Suppression des financements pour les écoles promouvant la théorie critique de la race. 27. Expansion des forages pétroliers et gaziers : Autorisation de nouveaux permis pour l'extraction dans les zones protégées. 28. Annulation des subventions pour les énergies renouvelables : Suppression des incitations fiscales pour les énergies éoliennes et solaires. 29. Création d'une commission sur la fraude électorale : Lancement d'une enquête nationale sur les irrégularités électorales de 2020. 30. Suspension des visas pour les citoyens de plusieurs pays du Moyen-Orient : Rétablissement d'un « Muslim Ban » modifié. 31. Rétablissement de la politique « rester au Mexique » : Les demandeurs d'asile doivent attendre au Mexique pendant le traitement de leur dossier. 32. Fin du financement fédéral pour les villes sanctuaires : Suppression des subventions pour les juridictions qui protègent les immigrants illégaux. 33. Augmentation des taxes à l'importation sur les produits chinois : Renforcement des droits de douane pour protéger les industries américaines. 34. Protection des monuments historiques : Interdiction de la destruction ou du déboulonnement de statues fédérales. 35. Encouragement au Made in USA : Renforcement des exigences d'approvisionnement local pour les agences gouvernementales. 36. Réduction des droits syndicaux pour les employés fédéraux : Limitation des négociations collectives dans la fonction publique. 37. Suppression des limites sur les donations politiques : Assouplissement des restrictions sur les financements électoraux. 38. Proclamation du jour de la liberté énergétique : Célébration nationale des industries pétrolières et gazières américaines. 39. Création d'un fonds pour les victimes du crime : Augmentation des ressources pour les victimes d'actes criminels, particulièrement ceux perpétrés par des immigrants illégaux. 40. Suppression des normes fédérales sur les toilettes transgenres : Rétablissement des lois définissant les toilettes par le sexe biologique.

Président Trump: Les premières décisions. Part 2 608

Le soir même de son investiture, le 20 janvier 2025, le président Donald Trump a, comme promis, procédé à la signature de pas moins de 77 décrets. Nombreuses sont les décisions qui ont simplement abrogé celles de son prédécesseur et les politiques du camp adverse. Il assoit ainsi les premiers jalons de sa politique future telle qu’il l’avait annoncé. Voici ici la liste des « President acts » qu’il a signé dans une mise en scène véritablement revancharde. Partie 2: 41. Renforcement des contrôles à la frontière nord : Expansion des mesures de sécurité avec le Canada. 42. Évaluation des pratiques des médias sociaux : Lancement d'une commission pour examiner la censure des opinions conservatrices. 43. Suppression de la réforme Obamacare : Nouvelle tentative de démantèlement complet de la loi sur les soins de santé abordables. 44. Révocation des règles sur les logements sociaux : Suppression des exigences pour les zones résidentielles d'accepter des logements subventionnés. 45. Interdiction des partenariats public-privé avec la Chine : Blocage des investissements chinois dans les infrastructures critiques américaines. 46. Rétablissement des exécutions fédérales : Réactivation des exécutions pour les criminels fédéraux condamnés. 47. Annulation des restrictions sur les armes à feu : Révocation des lois fédérales limitant la possession d'armes semi-automatiques. 48. Fin des subventions aux entreprises soutenant des causes progressistes : Réduction des crédits fiscaux pour les initiatives liées au climat et à l'inclusion. 49. Promotion de la célébration de Noël dans les écoles : Obligation pour les établissements publics de reconnaître et promouvoir les traditions chrétiennes. 50. Assouplissement des règles de pollution pour les grandes industries : Réduction des normes sur les émissions pour relancer la compétitivité industrielle. 51. Reconnaissance des institutions chrétiennes dans les financements fédéraux : Priorité aux écoles confessionnelles pour les subventions éducatives. 52. Augmentation du budget pour les forces de l'ordre : Renforcement des dotations pour la police et les départements fédéraux de sécurité. 53. Réouverture de Guantanamo : Réactivation du centre de détention pour les terroristes étrangers présumés. 54. Renforcement des sanctions contre l'Iran : Retour aux sanctions économiques les plus strictes contre Téhéran. 55. Financement prioritaire des infrastructures rurales : Orientation des fonds publics vers les communautés rurales plutôt que les grandes villes. 56. Création d'un mur technologique avec des drones et des caméras : Déploiement de la technologie avancée pour surveiller la frontière sud. 57. Révision des quotas de réfugiés : Réduction significative du nombre annuel de réfugiés acceptés. 58. Fin des financements à l'ONU pour les projets climatiques : Suspension des contributions des États-Unis aux initiatives climatiques internationales. 59. Promotion des écoles à charte : Augmentation des fonds pour les établissements indépendants. 60. Mise en œuvre d'un programme national d'alphabétisation civique : Création d'un programme pour enseigner les valeurs et l'histoire américaine dans les écoles publiques. 61. Rétablissement des droits religieux dans les entreprises : Autorisation pour les entreprises de refuser certains services pour des raisons de croyances religieuses. 62. Encadrement des réglementations bancaires : Réduction des restrictions imposées aux banques par la loi Dodd-Frank. 63. Augmentation du budget militaire : Renforcement du financement pour la modernisation des équipements et la cybersécurité militaire. 64. Suppression des visas de travail pour les étrangers dans certaines industries : Réduction de l'immigration légale pour privilégier l'emploi national. 65. Rétablissement des sanctions économiques contre la Corée du Nord : Mesures plus strictes pour limiter les ressources financières du régime nord-coréen. 66. Financement des infrastructures pour l'armée : Priorisation des fonds pour améliorer les bases militaires et les logements des militaires. 67. Suspension des financements pour le planning familial : Suppression des subventions pour les services liés à l'avortement. 68. Promotion des partenariats public-privé dans les infrastructures : Encouragement des investissements privés pour moderniser les routes, ponts et aéroports. 69. Création d'une base de données nationale sur les migrants : Centralisation des informations sur les migrants pour faciliter le suivi et la sécurité nationale. 70. Déclaration du « Jour national du patriotisme » : Instauration d'un jour férié pour célébrer les valeurs américaines. 71. Restriction des activités des ONG internationales : Réduction des financements pour les organisations promouvant des idéaux progressistes à l'étranger. 72. Fin de la coopération scientifique avec la Chine : Suspension des échanges académiques et technologiques avec des institutions chinoises. 73. Expansion des programmes de formation professionnelle : Augmentation des fonds pour les apprentissages et les écoles techniques. 74. Encadrement des pratiques de Big Tech : Renforcement des régulations sur la collecte de données et la transparence algorithmique. 75. Réintégration des monuments confédérés dans les sites historiques nationaux : Restauration et préservation des monuments controversés. 76. Abrogation des restrictions sur les entreprises pétrolières dans l'Arctique : Réouverture des forages dans les zones polaires. 77. Promotion de la liberté académique : Interdiction pour les universités de sanctionner les opinions politiques de leurs enseignants et étudiants.

Trump est bien là pour driver le monde vers d’autres horizons. 654

C’est fait l’empereur a été intronisé et béni par toutes les religions présentes sur le territoire ou presque. Tel un empereur romain, il est intronisé au sénat. Le Capitole est choisi pour des raisons de météo... Dieu le tout puissant en a décidé ainsi. Il fait froid et c’est à l’avantage du 47è président des USA. Il dit même que s’il n’a pas succombé à la tentative de meurtre qu’il a subi, c’est que Dieu le tout puissant avait décidé de le maintenir en vie pour la noble mission de rendre à l’Amérique sa grandeur. Comme dans une certaine mythologie, c’est à un descendant divin, à un messager que l’on a eu à faire et en bon prophète il a nous a gratifié de ses dix commandements. Quoi de plus normal que de commencer par dire aux américains et au monde que « aujourd’hui’ nous ouvrons (c’est lui qui parle) un nouveau chapitre où l’Amérique reprend sa place de leader, non par arrogance, mais par son destin d’excellence et de résilience ». C’est à se demander si un jour l’Amérique avait perdu le leader cheap du monde depuis qu’elle remporta ses premières batailles contre les espagnols en 1898 voilà quasiment trois siècles. Cette guerre avait sonné le glas de la puissance hispanique, qualifié alors de désastre par les ibériques. Dans un flegme on ne peut plus impérial, le seigneur des lieux poursuivi en annonçant à tous que « l’âge d’or de l’Amérique commence maintenant, car nous croyons que rien n’est trop grand pour ceux qui ont foi en leur pays et en eux-mêmes ». Quelle leçon à tous que de nous rappeler que la première richesse d’une nation est de croire en elle-même et en les siens. Une fois ces termes de grandeurs, d’ambition et de puissance prononcés, il fallait bien évidemment en venir à leurs déclinaisons ; et vlan « Nous déclarons une urgence nationale à la frontière sud, car protéger notre peuple est la première mission sacrée de ce gouvernement ». Le pays qui ne doit sa prospérité et sa puissance qu’à l’immigration va se fermer à la première source des flux humains qu’il dit l'inonder, celle qui lui vient de son flanc sud. L’Amérique ne veut pas s’hispaniser…Et pourtant elle doit énormément à ces bras qui lui sauvent l’agriculture et débarrasse sa jeunesse de tous les métiers astreignants, et de toutes les besognes auxquelles le jeune américain ne veut plus toucher. Il en fait une mission tintée de sacralité. Les familles américaines seraient inquiètes et doivent donc être rassurées et voilà qu’il leur sert un gage on ne peut plus clair et plus ambigu à la fois : « Nous combattrons les cartels qui détruisent des vies et divisent des familles. A partir d’aujourd’hui ils seront reconnus comme ce qu’ils sont : des ennemis de la paix ». De quels cartels il s’agit et de quel ennemi ? Le doute est ainsi semé et le spectre d’une chasse aux sorcières traversent les esprits. On aurait dit le président Truman ressuscité… Mais là la manœuvre n’est pas contre l’ennemi que constituait alors le communisme mais plutôt à l’encontre de cartels encore non identifiés. Les familles américaines sont-elles vraiment ainsi mise à l’abri des ennemis visés ; seul le temps va le démontrer. Changement climatique ou pas, les USA ne sont pas responsables, Ce sont les autres qui le sont, la Chine en premier. La pollution que son économie génère est le responsable de ce qui se passe sur terre et du coup l’Amérique se dédouane et peut gaiment se retirer des accords de Paris. « Nous choisissons de nous retirer des accords qui brident notre liberté économique, car nous croyons en l’innovation américaine, une innovation qui éclaire le monde » et il poursuit dans sa lancée : "Il n’y a pas de place pour l’ambiguïté : nous reconnaissons que la nature et le bon sens nous dictent – la beauté de nos différences, tout en célébrant notre humanité commune." Alors la salle se lève et applaudit. Elle est acquise et c’est normal. Les invités sont choisis et bien choisis. Ceux-là uniquement par obligation restent assis à vivre leur défaite ; Biden and co, les anciens présidents de l’autre bord et le peu de démocrates présents sont stoïques. Inertes, ils encaissent tels des boxeurs battus au coin d’un ring et d'un public hostile. « Ce jour marque notre volonté de rétablir notre souveraineté dans toutes les pièces du globe, et nous affirmons que les ressources qui enrichissent cette nation doivent d’abord servir son peuple. » Des termes on ne peut plus clairs dans la voix du souverainisme affichée, emprunte d’un égocentrisme on ne peut plus puissant. Mais n'est-ce pas là l'expression d'une quelconque menace... La liberté passe par un libéralisme outrancier ; tous les verrous vont sauter désormais « Nous mettons fin à tout programme qui compromet nos libertés fondamentales ou sacrifie nos valeurs sur l’autel des dogmes." Il parle de valeurs mais ne les définit pas. Lesquelles va-t-il mettre à l’avant ? surement pas celles défendues par ses ennemis politiques. Ceux à qui ils ne veut rien pardonner ; tout au long de la soirée, il n’arrêtera pas de leur envoyer des messages sournois et des piques sans rougir un instant. Et comme pour les rapetisser davantage, il leur sert le coup fatal : « l’Amérique n’est jamais aussi grande que lorsqu’elle rêve audacieusement, travaille avec acharnement et fait de l’impossible ce qu’elle fait de mieux ». Il leur dit clairement : vous manquez d’audace et de courage pour bien servir le peuple américain. Pour conclure ce premier moment de gloire, avant la série de signature des ‘President Orders’, moment qu’il choisit en premier devant ses troupes les plus populaires. Que c'est étonnant que de signer de tels actes dans une salle de sport, au milieu d'une foule au moteur surchauffé. Enfin, il ramène à la surface tous ses griefs contre une certaine presse et dit à tous « Nous restaurons un espace public où chaque voix peut s’élever librement, sans crainte de censure car notre liberté d’expression est le cœur battant de notre démocratie ». Chaque voix... entendons par là, chaque citoyen sur n’importe quel support et sans régulation aucune. Un véritable cadeau pour Marc Zuckerberg et indirectement pour Sundar Pichar. Jeff Bezos et Elon Musk en reçoive un de plus, le patron les encourage à aller sur Mars. Comme pour le réconforter de sa déconvenue avec l’un de ses enfants, le patron de Space x et de Tesla est heureux quand il l'entend dire que désormais aux USA, il n'y a plus que des hommes et des femmes. Le glas est sonné pour le wokisme. Tous ces Giga milliardaires étaient heureux d'être assis aux premières loges. Bien derrière on pouvait à peine apercevoir la tignasse du président de la FIFA. Voilà donc l’empereur des Amériques finalement intronisé, du coup le golfe du Mexique change de nom. Il est désormais appelé Golf de l’Amérique. Le canal de Panama redevient américain et le monde parfaitement averti : Trump est bien là pour driver le monde vers d’autres horizons.

Bonne année..........Action, ça tourne 623

le générique de fin défile sur l écran un épisode s achève, commence un autre different sans entracte ni pub, la saison suivante débute résolutions , challenges et nouveaux buts l opportunité de réimaginer son propre scenario du stylo qui écrit son destin devenir le proprio Réalisateur, producteur….bref chef du tournage Mener le shooting avec determination et courage embaucher le meilleur ingé son pour désormais se faire entendre choisir le volume necessaire, sa vision savoir défendre casting inédit, seconds roles et figurants uniquement des acteurs inspirés et inspirants bien entendu, être soi-meme la star jouer le role de sa vie, viser l oscar une histoire avec suspens, tension et inévitablement drame mais un final heureux, tirant de vos spectateurs une larme un happy end comme les américains savent faire une dernière scene au paradis, après plusieurs passages en enfer Terrasser ses ennemis, désarmer ses bourreaux dans le film de son existence , être le super héros SPREAD LE 7OB

2024, Palme d'or au Kenya pour les records du monde. 810

2024 a sans doute été l’année des jeux Olympiques par excellence avec des moments palpitants, des compétitions inoubliables, de grandes performances et une ambiance des grands jours. Paris ne pouvait rêver mieux surtout avec l’adhésion remarquablement exceptionnelle des spectateurs. Le nombre y était et l’enthousiasme aussi. Le score record de 198 350 points dans le classement des compétitions de l’année de World Athletics est le meillféminineur résultat de tous les temps pour les compétitions de type Championnat. Les Américan Trials sont relégués à la seconde place et les championnats d'Europe d'athlétisme à la troisième. Mais l’année 2024 a été aussi celle des records du monde par excellence. On pensait 2023 une année exceptionnelle, pas du tout 2024 a été meilleure avec une part de lion pour les athlètes du Kenya; ce qui est tout à l’honneur du continent Africain en plein essor. A tout seigneur tout honneur et c'est au suédois Mondo Duplantis et ses trois records au saut à la perche que revient la palme d'or ainsi qu'à la galactique américaine Sydney McLaughlin-Levrone par deux fois recodwomen aux 400m haies cette année. Les deux Mega stars se sont distingués aussi parce qu'ayant amélioré des records pendant les compétitions des Jeux Olympiques. Au marathon féminin Ruth Chepngetich va pulvériser le record du monde dans une course mixte et Perez Jepchirchir, dans une course exclusivement féminine. Il y eu aux 1500m Faith Kipyegon et aux 10 000m la tonitruante Beatrice Chebet. L’un des records les plus inattendus de l’année fut réalisé au saut en hauteur féminin avec l’ukrainienne de 1m80, Yoroslava Mahuchikh, suivi au disque hommes avec Mykolas Alekna qui nous vient de Lituanie. Plus confidentiels mais non moins importants sont les records obtenus à la marche sur 35 km par le japonais Masatora Kawano chez les hommes et au relais mixte 4x400m par l’équipe des USA. Trois records du monde ont également été établis sur 2000 m féminin avec l’australiene Jessica Hull et aux 3000 m masculin avec le survolté norvégien Jacob Ingebrigtsen qui n'arrive pas à s'y prendre corectement pour le record des 1500m toujours en possession du légendaire Hicham El Guerrouj. D’autres records ont été battus dans les épreuves sur route, dans les 5 km et les 10 km par Agnes Ngetich encore une kenyane dans une course mixte. Dans le mile sur route le record masculin a été amélioré à deux reprises par un autre Kenyan Emanuel Wanyonyi et par le britanique Elliot Giles. Celui du semi-marathon a lui été battu par l’ethiopien Yomif Kejelcha. D'autres records du monde ont été établis dans les épreuves en salle également avec aux 60m haies féminin par deux fois la bahaméenne Devynne Charlton, record qui sera égalé par l’américaine Tia Jones. La hollandaise Femke Bol a amélioré le record du monde en salle des 400m par deux fois également, avant d’alller plus tard porter haut son pays aux jeux olympiques. Sur 60m haies masculin l’américain Grant Holloway va pulvériser le record en cette année 2024. Il y a eu également trois records du monde, sur des distance moins conventionnelles comme les 600m par la kenyane Mary Moraa, les 300m avec la révélation mondiale, le botswanais LetsileTebogo, élu par ailleurs meilleur athlète de l’année. Le record du double mile en salle fut également amélioré par celui qui est entrain de redorer le blason britanique au demi fond Joshua Kerr. A cela s'ajoutent 14 records du monde chez les U20 et six dans la catégorie des U18. Ces réalisations montrent parfaitement le caractère universel de l’athlétisme. La quasi totalité des continents est représentée sur la liste des nouveaux records du monde avec une domination certes africaine grâce notamment aux athlètes du Kenya.

Journal de voyage #4: Côte est Australienne en minivan 747

Comme je l’ai dit a la fin de l’article précédent, le voyage a été long, environ 35h, incluant 2 escales de 5h à Addis Abbeba et Singapour pour arriver à Melbourne. Nous avons prévu 3 nuits d’hôtel avant de louer un minivan pour notre road trip le long de la côte est Australienne. En plus du dépaysement arrivant dans une grande ville moderne en arrivant à l’hôtel, un perroquet blanc à crête jaune perché sur lampadaire nous montre qu’on est quand même loin de chez nous. Pendant notre repos nous prenons le temps de visiter Melbourne et de retrouver un collègue d’il y a presque 10 ans. Une superbe journée passée ensembles à visiter un musée, la bibliothèque, boire un verre en terrasse sur un toit et surtout bavarder! Il y a des personnes que l’on retrouve après des années avec la sensation qu’on s’était vu la veille… Le jours du départ du road trip est arrivé, nous prenons en main les clés de notre maison et moyen de transport pour le mois qui vient. C’est un minivan avec un petit étage couchette, ce qui permet a mon fils d’avoir un lit. C’est plus cher qu’une tente mais beaucoup moins pénible à transformer tous les soirs que de déployer une tente et ranger le lendemain. Et puis vu la réputation de l’Australie en tant que territoire assez hostile à l’humain, nous serons plus à l’aise dans le van qu’au sol. Les lits s’avèrent très confortables. Nous commençons par longer la côte au sud-ouest de Melbourne nommée Great Ocean Road. Elle porte bien son nom. Les bords de mer sont vallonnés et donnent des vues plongeantes magnifiques sur l’océan d’un bleu vif époustouflant. Dès le lendemain nous faisons connaissance avec la faune locale lors d’une randonnée à Kenneth River : koalas, wallabies et kangourous. En continuant sur la Great Ocean Road, nous visitons les falaises vertigineuses des Twelve Apostles. Nous repartons ensuite vers l’est de Melbourne pour passer deux nuis au Wilson Promontory. C’est une montagne en bord de mer, dans un parc national. Une randonnée relativement physique de 1h30 de dénivelé positif corsé nous offre une vue panoramique sur le parc. La côte alterne entre Montagnes et plages. Encore un point de vue à couper le souffle. Décidément nous sommes gâtés. Mais ce n’est pas que notre vue qui est stimulée, depuis le début de notre road trip, en traversant les forêts d’eucalyptus, l’odeur qui s’en dégage est très agréable. Après les deux nuits dans ce parc, nous trouvons en dernière minute un petit bar/bistro qui accepte les campeurs gratuitement en arrière sur son terrain: le Bellbird. Nous y faisons de belles rencontres. Le propriétaire, Gary, et un couple de personnes assez âgées voyageant en caravane (lui a 78 ans). Nous buvons une bière tous ensemble et sympathisons avec le couple. En retournant vers notre campeur pour faire notre souper, ils nous offrent d’ouvrir une bouteille de vin, un shiraz 2022. Il est délicieux, complexe, pas trop tannique. Nous partageons nos plans de voyage, nous voulons aller vers Canberra et faire une dégustation de vin. Ils sont justement à la fin de leur voyage de 3 mois et rentrent chez eux le surlendemain, en banlieue de Canberra. Ils nous offrent de nous héberger. Nous acceptons et en échange je leur cuisine le repas. Nous passons une très belle soirée avec eux. C’est une sensation très bizarre et agréable en même temps d’être autant à l’aise avec des gens que l’on connaît si peu. Nous continuons le lendemain en direction de la côte. Arrivés a Sydney, sur conseil de nos nouveaux amis, nous établissons notre camp de base dans un camping un peu en dehors de la ville. Il y a des bus nautiques efficaces et à un prix dérisoire comparé au prix des stationnements. Nous arrivons donc en bateau au centre ville juste à côté du fameux opéra. Nous faisons un tour dans le quartier se situant a l’ouest pour cette première journée. Le lendemain, nous revenons au centre ville mais la météo est un peu moins clémente. Il pleut. Nous en profitons pour visiter le musée Hyde Park Barracks qui explique comment les premiers forçats on construit ce bâtiment ainsi que les premiers édifices et routes de la ville. Nous faisons quelques tours dans les boutiques et croisons beaucoup de monde, nous n’y étions plus habitués. En vérifiant sur nos téléphones, nous réalisons que c’est le Black Friday! Après ce bain de foule, retour à la nature pour une randonnée dans les blue mountains au nord ouest de Sydney. Ces montagnes sont en fait plutôt des falaises surplombant un canyon. Nous avons de très beaux points de vue, et observons des perroquets qui y planent. Nous retournons ensuite vers la côte, au nord de Sydney. Nous longeons la côte pendant 3 jours entre ballades, baignades et campings au bord de mer. Nous arrivons finalement à Byron Bay. C’est une destination très touristique mais qui mérite sa réputation. Malgré un centre-ville un peu surfait, les plages sont splendides, bordées par des roches formant des petites baies qui permettent d’être à l’abri des différents dangers de la mer: requins, méduses, baïnes etc. Nous en profitons pour faire du kayak en espérant rencontrer des dauphins. Pas de chance pour les dauphins mais nous avons surfé des vagues en kayak ce qui est quant même exceptionnel. Ensuite direction Brisbane où nous nous arrêtons juste une demi journée. Nous appliquons la même méthode qu’à Sydney. Comme une rivière longe la ville, un ferry servant de transport en commun nous amène aux points d’intérêts. Prochain arrêt : la plage de Noosa Heads pour un cours de 2h de surf, toute la famille s’y met et on s’amuse comme des petits fous à essayer de tenir debout sur la planche. Une des meilleurs nuits de sommeil du voyage s’en est suivie. Nous n’étions pas censé aller beaucoup plus au nord que ça mais avons décidé de dépasser le budget pour aller voir la grande barrière de corail. Il y a un départ de Bundaberg, qui est à 3h de route. De là un petit avion de tourisme nous amène à une île nommée Lady Elliot. Il y a juste la place pour une piste d’atterrissage non goudronnée qui traverse l’île et la coupe en deux. D’un côté quelques bungalows et un petit restaurant pour les chanceux qui y passent quelques jours, et de l’autre un lagon où nous faisons de la plongée en masque et tuba. C’est le tout début de la grande barrière de corail à cet endroit et quelle splendeur. Des coraux de toutes les couleurs et littéralement des centaines de poissons de couleurs étincelantes. Pour finir ce road trip, nous avons 3 jours pour retourner à Brisbane et rendre notre campeur. Nous faisons par petits bouts, malheureusement la météo n’est plus vraiment avec nous. Des journées nuageuses avec beaucoup de pluie. Nous arrivons quand même à visiter quelques villes côtières et nous baigner malgré le temps. Après tout, il va falloir s’habituer un peu à l’humidité, c’est c’est la saison des pluies à notre prochaine destination!

Le Fil d'Argent de la Destinée (EHLERS DANLOS) 716

Le Fil d'Argent de la Destinée (EHLERS DANLOS) Dans le Royaume des Étoiles Tissées, vivait une jeune fille nommée Alaya. Sa peau était douce et translucide comme la lumière de la lune, et ses articulations semblaient danser avec le vent. On disait qu'elle était née sous l'étoile du Fil d'Argent, un fil magique invisible reliant son cœur à l'univers tout entier. Cependant, ce fil, aussi beau qu’il ait été, était fragile et capricieux. Chaque mouvement trop brusque ou pas, pouvait le tendre ou le briser, causant à Alaya des douleurs mystérieuses que personne ne comprenait vraiment. Ses articulations se déplaçaient parfois comme les branches souples d'une saule, et sa peau se marquait facilement, comme un parchemin ancien. Un jour, alors que Alaya se promenait près du Lac des Reflets Sombres, elle rencontra le Sage Revard, un gardien des secrets célestes; Voyant sa souffrance, il lui raconta l'histoire du Fil d'Argent : "Tu portes en toi un fil tissé par les mains du Destin. C'est un lien précieux, aussi fort que l'amour et aussi fragile que le vent. Il ne te rend pas faible, mais différente. C'est ton courage et ta patience qui renforcent ce fil. Si tu apprends à l'écouter, il te guidera vers une lumière que peu peuvent entrevoir. Émue par ces paroles, Alaya décide de ne plus lutter contre sa condition, mais de la comprendre. Elle créa des mélodies en jouant de sa harpe d'argent, transformant sa douleur en musique qui guérissait les cœurs. Grâce à sa détermination, les habitants du royaume comprirent que la fragilité pouvait cacher une force immense. Ils rentrent ensemble un Temple du Fil Sacré, où chacun pouvait venir apprendre la patience, la construction de la résilience et l'acceptation de soi. Et ainsi, le Fil d’Argent de la Destinée d’Alaya ne se cassa jamais. Avec le temps et l’amour de tous, Il est devenu un symbole d'espoir, porté par tous ceux qui, comme elle, en cachaient un, invisible mais indestructible. Fin. Moral du conte : La véritable force ne réside pas dans l'absence de fragilité, mais dans la manière dont on embrasse ses différences. Chaque épreuve peut devenir une mélodie unique si l'on apprenait à écouter son cœur et à transcender ses faiblesses et à les transformer en force. La patience, la compréhension et l'acceptation de soi tissent un fil indestructible pouvant relier les âmes et illuminer même les chemins les plus sombres.

Le fil d'Argent de la Destinée (ELLERS DANLOS) 646

Le Fil d'Argent de la Destinée (EHLERS DANLOS) Dans le Royaume des Étoiles Tissées, vivait une jeune fille nommée Alaya. Sa peau était douce et translucide comme la lumière de la lune, et ses articulations semblaient danser avec le vent. On disait qu'elle était née sous l'étoile du Fil d'Argent, un fil magique invisible reliant son cœur à l'univers tout entier. Cependant, ce fil, aussi beau qu’il ait été, était fragile et capricieux. Chaque mouvement trop brusque ou pas, pouvait le tendre ou le briser, causant à Alaya des douleurs mystérieuses que personne ne comprenait vraiment. Ses articulations se déplaçaient parfois comme les branches souples d'une saule, et sa peau se marquait facilement, comme un parchemin ancien. Un jour, alors que Alaya se promenait près du Lac des Reflets Sombres, elle rencontra le Sage Revard, un gardien des secrets célestes; Voyant sa souffrance, il lui raconta l'histoire du Fil d'Argent : "Tu portes en toi un fil tissé par les mains du Destin. C'est un lien précieux, aussi fort que l'amour et aussi fragile que le vent. Il ne te rend pas faible, mais différente. C'est ton courage et ta patience qui renforcent ce fil. Si tu apprends à l'écouter, il te guidera vers une lumière que peu peuvent entrevoir. Émue par ces paroles, Alaya décide de ne plus lutter contre sa condition, mais de la comprendre. Elle créa des mélodies en jouant de sa harpe d'argent, transformant sa douleur en musique qui guérissait les cœurs. Grâce à sa détermination, les habitants du royaume comprirent que la fragilité pouvait cacher une force immense. Ils rentrent ensemble un Temple du Fil Sacré, où chacun pouvait venir apprendre la patience, la construction de la résilience et l'acceptation de soi. Et ainsi, le Fil d’Argent de la Destinée d’Alaya ne se cassa jamais. Avec le temps et l’amour de tous, Il est devenu un symbole d'espoir, porté par tous ceux qui, comme elle, en cachaient un, invisible mais indestructible. Fin. Moral du conte : La véritable force ne réside pas dans l'absence de fragilité, mais dans la manière dont on embrasse ses différences. Chaque épreuve peut devenir une mélodie unique si l'on apprenait à écouter son cœur et à transcender ses faiblesses et à les transformer en force. La patience, la compréhension et l'acceptation de soi tissent un fil indestructible pouvant relier les âmes et illuminer même les chemins les plus sombres.

Hakimi Achraf n'est pas ballon d'Or 2024, la CAF désavouée? 915

Nous sommes le lendemain de la cérémonie des « African Awards de football ». Une cérémonie célébrée avec brio et surtout vécue avec un fast sublimé au maximum à Marrakech…Une cérémonie que seul le Maroc, à sa façon millénaire, est capable de délivrer à un niveau frôlant la perfection. Ce fut une belle soirée à laquelle le brio et la brillance d’un Jalal Bouzrara au summum de son art et sa coéquipière un peu dépassée mais bien nantie, vont donner un bon rythme que seules les turbulences d’un président à la veste déboutonnée, le ventre pendant et l’habit très loin de respecter la circonstance vont de temps à autre déranger. Infantino lui-même était mal à l’aise subissant à souhait les mains galopantes d’un président qui joue à être plus africain que les africains. Son regard et des fois ses grimaces trahissaient son flegme pour laisser comprendre au Président de la CAF que ce n’était point comme cela qu’il faille agir dans une cérémonie suivie à travers le monde, le monde africain au moins. La salle est comble et bon nombre d’invités applaudissaient mécaniquement des trophées remis par ci par là à la meilleure ceci ou au meilleur cela. L’impression de l’autre côté de l’écran était celle de ces émissions de télévision ou un chauffeur de salle, un ambianceur, ordonne à l’assistance bien triée d’applaudir à son rythme et d’arrêter en fonction du timing choisi par le réalisateur. Non pas que les personnes ou les équipes primées n’eurent été légitimes à recevoir les trophées qui leur étaient décernés mais la façon de les annoncer par des stars ou moins stars n’a pas toujours été réussie. A chaque fois on a voulu jouer le suspense et la surprise alors qu’il n’y en avait pas lieu. L’évidence était là et bien là. Quelle équipe pouvait-on primer sinon celle de Côte d’Ivoire qui a délivré une coupe d’Afrique des plus palpitantes. Quelle autre entraineur femme pouvait être primée par exemple sinon la courageuse Lamia Boumehdi. Il n’y a pas pire dans un tel contexte, pour le spectacle, que de surjouer la surprise devant l’évidence. Dans de telles circonstances à un moment donné, l’ennui finit par s’installer et l’assistance de se lasser. Le Président de la CAF le ressent et une fois sur scène, encore une fois, va se pourfendre d’excuses à peine déguisées ; I know we are late… Il fait semblant de vouloir faire vite mais finit par retarder davantage les choses au grand dam de l’ami Jalal Bouzrara qui voyait ainsi son conducteur mal mené. En fait et cela se comprend parfaitement, tous dans la salle, comme nous tous derrière nos écrans par ailleurs, attendions un seul moment, le moment : Celui de l’annonce du meilleur jouer africain de l’année. C’est le seul et unique trophée dont on se rappelle des années plus loin et qui marque de telles cérémonies et les valorise. S’il venait à être annoncé en début de festivité, il est quasi certain qu’immédiatement après les salles se videraient très vite. Marrakech n’a pas fait exception. Le suspense fut maintenu par des choix musicaux sans doute discutables sinon par ceux les ayant recommandés. A chacun son gout. En un instant la sale se transforma en une mosquée et une cathédrale bien silencieuse. A chacun ses convictions mais le football réunit tout le monde autour de six litres d’air. Le moment attendu était bien arrivé cette fois ci. Toujours de la part des deux patrons du foot présents, celui du monde et celui de l’Afrique on annonça non sans quelques façons, le nom du ballon d’or africain pour l’année 2024. Le silence fut pesant un instant avant que quelques voix ne scandent le nom de Hakimi, des voix de plus en plus nombreuses. La douche est froide pour le clan marocain mais pas que. La CAF se retrouve désavouée. Le choix n’est pas le bon. Non pas que le joueur choisi ne soit pas méritant mais Hakimi est sans doute plus méritant pour plus d’une raison, aussi objectives les unes que les autres. Des questions se sont alors imposées de facto. Comment se fait-il que le ballon d’or ne soit pas revenu à un marocain à la suite de la Coupe du Monde du Qatar en 2022. Comment se fait que le trophée de 2023 ne soit pas revenu à Bounou et bien évidemment comment est-ce que le ballon d’or ne soit pas revenu à un des joueurs marocains ayant remporté le bronze aux jeux olympiques en l’occurrence ici Hakimi patron imposant et efficace de cette équipe. C’est là que des hypothèses et des questions peuvent être avancées. Les votants ont-ils quelque chose à reprocher aux joueurs marocains. Ne les perçoivent-ils pas comme suffisamment africains alors qu’ils le sont au même titre que les autres. Peut-être aussi et surtout que certains, sans doute une minorité mais pesant sur le vote, font l’amalgame avec ce qui se passe ça et là et dont sont victimes certains subsahariens. Le concept, laborieux, creux et non fondé de Maghreb ne pousse-t-il pas à faire l’amalgame entre tous les habitants de l’Afrique du Nord, sachant que des dirigeants de certaines contrées nord africaines se sont égarés dans des propos inacceptables à l’encontre des subsahariens et que d’autres ont eu des agissements plutôt inhumains visant de pauvres gens, poussés malgré eux à migrer du sud du Sahara vers le nord, en quête d’une vie meilleure. Des propos tenus ailleurs, des exactions commises ailleurs à des milliers de kilomètres du Royaume du Maroc. Ce ne sont là que des hypothèses que certains vont trouver déplacées ou infondées mais elles peuvent être discutées et démenties si elles n’étaient pas vérifiées. C’est là qu’il faut peut-être vite dire et préciser que le Maroc est le pays d’Afrique du Nord qui compte le plus de migrants, plus de 148 milles en 2024, avec une augmentation annuelle de 5.6% soit un bond spectaculaire de 71.86% en dix années seulement. Le Royaume est un pays de destination et de transit. Il a mis en place une véritable politique de soutien et d’intégration de ces populations migrantes. Le Pays s’est engagé pleinement dans le pacte mondial pour des migrations sures, ordonnées et régulières. C’est à ce titre que régulièrement sont régularisés des nombres importants de migrants notamment subsahariens qui jouissent ainsi des mêmes droits que les citoyens marocains. Voilà qui est dit au cas où... En tout cas ce matin les marocains, à juste titre ne sont pas contents et comprennent encore mieux la colère de Venicius et le Réal Madrid. Hakimi méritait amplement d’être Ballon d’or africain 2024.

LE PETIT PAPILLON DE VERRE 778

Le Petit Papillon de Verre Il était une fois, dans un paisible village au pied des montagnes, une nuit d’étoiles filantes, où un fragile papillon de verre vint au monde. Ce papillon, plus délicat qu'une plume et plus translucide qu'un ruisseau, portait en lui une malédiction éternelle. Ses ailes étaient fissurées dès sa naissance, si fragiles qu’elles menaçaient de se briser à chaque souffle de vent. Les anciens du village murmurèrent que jamais il ne volerait et que ses jours seraient comptés. Mais sa mère, une rose robuste et pleine de courage, refusa de croire à ces sombres présages. Chaque jour, elle protégeait le papillon des tempêtes, le réchauffait dans ses pétales, et murmurait des mots d’espoir : « Mon enfant, tes ailes sont différentes, mais elles portent la lumière des étoiles. Un jour, elles te feront briller. » Les saisons passèrent, et le papillon apprit à vivre avec ses ailes blessées. Le vent le faisait vaciller, la pluie le transperçait, et chaque envol était pour lui une lutte douloureuse. Pourtant jamais il ne se découragea et chaque chute était suivie d’un nouveau départ refusant d'abandonner. Avec le temps, ses fissures devinrent des lignes de lumière, transformant ses ailes en véritables œuvres d’art. Le papillon devint une source d’inspiration pour les autres créatures. Les oiseaux lui chantaient des chansons, les enfants venaient l’admirer, et même le vent, autrefois cruel, semblait danser avec lui. Mais derrière son éclat, la douleur demeurait. Chaque battement d’aile lui rappelait sa malédiction, chaque vol était une victoire arrachée à la souffrance. Un jour, une étoile filante descendit du ciel et murmura : « Petit papillon, pourquoi continues-tu à voler malgré la douleur ? » Et le papillon de lui répondre : « Parce que chaque battement d’aile est une preuve que je suis vivant. Ma douleur est mon ombre, mais elle éclaire ma force. Tant que je volerai, elle ne gagnera pas. » L’étoile, touchée par sa résilience, offrit au papillon un cadeau : la possibilité d’étendre son éclat à travers les cieux. Le papillon, devenu messager de lumière, parcourut le monde, illuminant les nuits sombres et inspirant ceux qui croyaient avoir perdu espoir. Ainsi, le papillon de verre vécut, non pas sans douleur, mais avec une lumière si intense qu’elle transcendait sa souffrance. Sa fragilité devint sa force, et son combat incessant fit de lui une légende éternelle. Et dans les cœurs des créatures qui croisaient son chemin, une étincelle naissait, celle de ne jamais cesser de se battre, même quand tout semble brisé. BOUSDIG FZ

Bashar El Assad, un bonhomme de neige... 926

J’aurais tant aimé que les images et les vidéos a profusion sur le net depuis la chute de Assad soient des fakes ou des extraits de films d’horreur. Elles sont insoutenables à vomir. Comment un humain au 21è siècle puisse se targuer d’être leader, chef d'état dans un pays et permettre à ses fonctionnaires sécuritaires de faire subir à des compatriotes des tortures aussi odieuses, aussi cruelles, aussi dégradantes, aussi déshumanisantes? Elles étaient aussi dégradantes d’abord et avant tout pour les narcissiques qui en faisaient subir les supplices à d’autres humains, à leur frères et sœurs. Quel type d’homme était ce Bashar, ce Assad, lion en arabe. Un lion est supposé d'abord protéger et défendre les siens mais Bashar n'était en fait qu'un lion en poudre de glace, un petit bonhomme de neige avec le nez de Pinocchio, puisque du haut de ses presque deux mètres il va fondre comme neige. Deux coups de boutoir de quelques hommes armés, sans doute aucun bien épaulés par ailleurs, ont suffit pour le faire fuir tel un rat rentré par inadvertance quelque part. Cette inadvertance dura tout même près de soixante ans partagés entre lui et son père, un autre sanguinaire qui avait fait des mains et des pieds et complotait sans relâche pour étendre ce type de régime et la doctrine de son parti: Baat à l'ensemble de la région et même plus loin. Humilier, dégrader, torturer, tuer sont bien gravés dans leur génome semble t il. Le père était tueur, les oncles étaient cruels, les proches étaient sanguinaires. Tous logés à la même enseigne. Depuis soixante ans, dans des prisons de l’horreur absolue que même Alexandre Aja, réalisant le film « les collines ont des yeux » n’aurait pu imaginer, des hommes et des femmes ont été écorchés vifs, écrasés, pressés, broyés entre deux plaques d’acier. Des hommes et des femmes ont été pendus jusqu'à ce que mort s'en suive au bout de cordes avec une couler bien précise: le rouge. Chacun et chacune qui pour leur malheur étaient conduit au mouroir de Saydanaya et il doit y en avoir d’autres, devaient subir le rituel de bienvenue. Un rituel documenté dans des vidéos. Ces « clip » sont sans doute une sorte de victoire sur les bourreaux portant l’uniforme de l’horreur. Ils montrent la cruauté humaine sublimée par des fous, des assassins. Ces imbéciles sans doute eux-mêmes étaient victimes du système Assad qui obstruait en eux, lui et ses généraux, jusqu’à la dernière veine de l’humanisme. Victimes probablement mais victimes complices et redevables devant la justice. Comment ce sanguinaire de chef d’état, ce fou, ce névrosé extrême, pouvait-il lui et ses sbires, manger, dormir, se raser devant un miroir, tendre la main à des gens, parler démocratie, promettre la prospérité et la paix au peule tout en sachant que chaque jour que le bon Dieu faisait, des jeunes et des moins jeunes étaient maintenus dans le noir absolu, sous terre, jusqu’à les déposséder de leur humanité de leur raison et de leur raison d’être. Comment est ce qu’un régime comme celui-ci pouvait siéger auprès des autres dans des institutions internationales, profitant d'une tolérance dont on ne peut dire aujourd'hui autre chose qu’elle était indécente.

Et si le Maroc organisait les 1er Jeux Olympiques de la Jeunesse d'Hiver en Afrique 756

Le Sénégal va organiser les prochains Jeux Olympique de la Jeunesse 2026!!!!! Les premiers dans le continent Africain!!!! Cela fait plaisir de voir des pays africains dynamique et qui osent leur ambition!!!! Cela doit aussi pousser un pays comme le Maroc🇲🇦 dans l'optique post Coupe du Monde 2030 a organiser les Jeux Olympique de la Jeunesse ou encore mieux les Jeux olympiques de la Jeunesse d'Hiver qui sont réellement possible dans notre pays dans l'optique 2040. Ils nous faut juste: ◆ Un centre de Curling. ◆ Un palais des glaces pour le short-track et le patinage artistique. ◆ Un terrain de Hockey sur glace (déjà en construction à Rabat). ◆ Un Centre de glace pour le patinage de vitesse et les cérémonies. ◆ Une station de ski pour le ski alpin: Le Super-G et le super combiné uniquement organisable à Bouiblane, le Slalom et Slalom géant organisable à Bouiblane, Oukaimden et même à Michlifen. ◆ Des Tremplins de saut à ski avec Jbel Hebri étant un site idéal. ◆ Des Pistes de Bobsleigh, Luge et Skeleton idéalement dans la colline derrière Michlifen. ◆ Un Centre pour le ski de fond et le Biathlon idéalement dans le plateau entre Michlifen et Jbel Hebri. ◆ Michlifen pour organiser les épreuves restantes de Snowboard et ski acrobatique.
x.com/CoolTheCucumber/status/185...

Un cannoli italien au cœur d'Amsterdam ... 778

Un après-midi ensoleillé à Amsterdam, je me promenais tranquillement dans les rues pavées de la ville. L'air frais me chatouillait le visage, et je m'imprégnai de l'atmosphère unique qui régnait dans ce quartier animé. En me promenant, je décidai de m'arrêter dans un petit magasin de fromages, un véritable trésor des Pays-Bas, où les étagères étaient garnies de toutes sortes de fromages hollandais aux saveurs puissantes. Cependant, ce qui attira mon attention ne fut pas les fromages, mais plutôt un petit gâteau posé sur le comptoir, sous une cloche en verre. Un vendeur néerlandais, souriant et chaleureux, me l'indiqua en m'expliquant qu'il s'agissait d'un « cannoli italien ». C’était étrange, je ne m'attendais pas à voir une pâtisserie italienne dans un tel lieu, mais la curiosité l'emporta. Je pris un cannoli, et en le dégustant, je fus immédiatement transportée en Italie par ses saveurs délicates et sa texture croustillante. Ce petit gâteau, si emblématique de la culture italienne, était ici, au cœur d'Amsterdam, un parfait exemple de l'hospitalité néerlandaise envers d'autres cultures. Les Néerlandais, toujours ouverts aux influences extérieures, savent non seulement apprécier mais aussi adapter ce qu’ils accueillent avec une touche d'originalité. Leur accueil chaleureux, leur sens du service et leur capacité à intégrer des traditions culinaires étrangères dans leur quotidien sont impressionnants. Ce moment simple, partagé entre un fromage néerlandais et un cannoli italien, reflétait cette étonnante capacité des Néerlandais à embrasser la diversité culturelle tout en restant fidèles à leur propre identité. Une belle illustration de la manière dont la gastronomie peut servir de pont entre les cultures et enrichir les échanges.

Mes récits entre Espagne, Malte, Pays-Bas et Allemagne ... 712

En parcourant Bluwr, j'ai été profondément inspirée par les auteurs qui ont partagé leurs récits de voyage. Ces histoires, empreintes d'authenticité, m'ont donné envie de parler de mes propres aventures récentes, qui m'ont menée à travers plusieurs pays européens riches en découvertes. Mon périple a commencé en Espagne, un pays vibrant de culture et de couleurs. À Torremolinos, j’ai savouré le mélange parfait entre détente et dynamisme. Ses plages dorées, son ambiance festive et ses marchés animés m’ont offert une escapade ressourçante. À Valence, j’ai été émerveillée par l’architecture impressionnante de la Cité des Arts et des Sciences, qui se dresse fièrement au cœur de la ville moderne. Pourtant, c’est dans le dédale des rues anciennes et lors d’un repas traditionnel en bord de mer que j’ai ressenti l’âme de cette ville fascinante. Malte et Gozo m'ont transportée dans une autre époque. À Malte, les forteresses et les rues pavées racontent des siècles d’histoire. La chaleur humaine et la beauté brute des paysages m’ont profondément touchée. Gozo, avec sa tranquillité et sa nature préservée, m’a invitée à prendre le temps de contempler et de me reconnecter à l’essentiel. À Amsterdam, la vie coule doucement au rythme des canaux. J’ai adoré flâner dans ses rues bordées de maisons colorées et découvrir ses musées captivants, entre art et histoire. La liberté et l’authenticité de cette ville en font un lieu unique, où chaque coin de rue semble raconter une nouvelle histoire. En Allemagne, j'ai eu l'occasion de visiter la ville de Stade, située au nord du pays, près de Hambourg. Cette petite ville historique, avec ses maisons à colombages et ses canaux tranquilles, m’a charmée par son atmosphère paisible et son riche patrimoine. Entre promenades le long du fleuve Schwinge et découvertes culinaires locales, Stade m’a offert un aperçu authentique de la culture allemande. Ces voyages, bien plus que des déplacements, m’ont permis de grandir et de m’émerveiller devant la richesse et la diversité de notre monde.

Trump tel un empereur de Rome... 988

Pendant sa campagne le Président Trump a été reçu par Joe ROGAN à son fameux Podcast, aujourd’hui plus puissant que beaucoup de médias classiques réunis. C’est là que Mr. Trump s’est le plus lâché et c’est là qu’il faut aller pour cerner sa politique projetée tant en interne que pour l’extérieur. Trump a dit en substance, à cette occasion "je serais dictateur une journée et le reste du temps, je serai démocrate". Entendez par là, qu'une fois installé au bureau de 75.8 m2, face à la roseraie de la Maison Blanche, il signera beaucoup de «Presidental Orders ». Il est coutumier du fait. Il en avait signé 53 en 10 mois lors du premier mandat. Les Presidential Orders sont les décrets qu’un président américain peut à prendre sans en référer au Congrès. La procédure quoique ne figurant pas dans la constitution a toujours été utilisée. Georges Washington, déjà en 1793 y a eu recours pour s'imposer la neutralité dans le conflit qui opposait France et Angleterre. C’est sous Franklin en 1862 que la procédure semble s’être invitée de façon pérenne dans les usages. Franklin D. Roosevelt est le président qui en détient le record puisqu’il en signera 3700. Cela n’a pas trop dérangé les américains qui faisaient alors confiance à leur président pour les sortir de la crise et préserver le pays de la faillite. Plus près de nous Georges W. Bush en signera 291. Le Congrès reste tout de même maitre de la situation dès lors qu’il s’agit de financement et donc de budget. Pour le Trump cela ne posera pas de problèmes. Ses fidèles sont bien majoritaires dans les deux chambres et ne lui opposeront à priori aucune difficulté. Le 20 janvier, il va montrer son dévouement aux USA et concrétiser ne serait-ce qu’en partie ses engagements, en signant une multitude de document de tous ordres. Certains vont les toucher les gens dans leur portemonnaie dès le lendemain. Il offrira aux collaborateurs réunis autour de lui comme un véritable capitaine d’équipe, des stylos à encre de marque prestigieuses. La dernière fois il y avait autant de stylos que d’actes signés. Trump a signifié qu’il entendait mettre fins aux guerres et n’entendait pas en mener ou laisser se produire de nouvelles. Il dira également en substance vouloir réduire certaines factures de l’état dont celles de l’armée. Il sait pertinemment que les grands empires ont tous quasiment chuté dès lors que leurs dépenses militaires avaient dépassées l’entendement. Pour lui, le pays dépense trop en guerre et en armée. Pèsera-t-il vraiment devant la puissance du Pentagon et ses raisons occultes.Il enstend en limoger le patron. Fort du ras de marais en sa faveur lors des récentes élections, il entend user de cet atout majeur et influer rapidement sur le cours des choses. Dans son approche économique, il cherchera prioritairement à réduire le déficit de la balance commerciale. Les américains sont déficitaires avec toutes les grandes économies du monde : 275 milliards US vis-à-vis de la Chine, 152 avec le Mexique, 72 avec le Japon etc. Un déficit énorme et plutôt malsain. Rien qu’en alcool et spiritueux le déficit est de 15 milliards. Il veut également reprendre la main sur la production des hydrocarbures et favorisera outrageusement l’exploitation des schistes bitumineux. Les accords de Paris, il s’en balance. Il entend revigorer certaines industries dont celles de l’automobile naguère fleuron de l’économie américaine. Pour cela il aura besoin de main d’œuvre, de plus en plus rare aux USA. S’il est apparemment contre l’immigration il a tout de même une solution. En somme, il ne veut plus de passagers clandestins, d’intrus de hasard ou ceux de la fameuse loterie. Il préconise une immigration basée sur les compétences en fonction des besoins. Le président est convaincu que c’est la voie pour concrétiser son fameux ‘America first’ Il ne veut plus mettre le nez dans les affaires des autres pays mais va cependant impacter indirectement leurs politiques économiques par la mise en place de taxes douanières plutôt élevées sur les importations. Et il est plutôt sélectif. Il vise la Chine en premier et projette de lui appliquer un taux de 60%. Le Mexique en fera drôlement les frais par ailleurs le 200% qui serait appliqué aux voitures électriques qu’il exporte vers les USA. Le voisin latino a favorisé sur son sol l’implantation d’entreprises chinoises fabriquant des voitures électriques. Elles sont ensuite introduites aux USA dans le cadre des accords de l’ALENA, signés en 1994 avec le Canada et le Mexique. Pour le reste du monde selon le client, les taux seraient de 10 à 20%. Une autre disposition risque aussi de perturber le cours des choses : la taxe douanière d’un taux de 100% qu'il veut imposer aux importations provenant des pays qui n’utilisent pas le dollar dans les transactions internationales. Le BRIX est directement visé. Si Trump dit ne pas vouloir de guerre nouvelle, voilà qu’il risque d’en déclarer une bien bonne à beaucoup de monde en même temps. Une guerre tous azimuts. Le très sérieux Centre d’Etudes Prospectives d’Informations Internationales estime par exemple que ces mesures, risqueraient de provoquer un repli du PIB mondial de l’ordre de 0.5%. Ce n’est point négligeable au regard des taux réalisés dans la quasi-totalité des pays sauf cas exceptionnels. Les pays qui exportent vers les USA se trouveraient ainsi impacté. En apparence ces mesures vont permettre de relocaliser aux USA certains secteurs productifs mais avec quels travailleurs alors qu’il entend en parallèle expulser près de 13 millions de personnes que lui et ses adeptes jugent de trop sur le sol américain. Cependant expulser n’est pas chose aisée et risque d’être très couteux à l’Etat dont il prétend défendre les deniers. Cette opération couterait quelques 315 milliards US au contribuable américain. En fait ce qu’il économiserait ou prendrait d’une main, sera perdu de l’autre. Reste aussi à savoir qu’elle sera la réaction de la ménagère américaine. Si en grande majorité elle a sanctionné les démocrates pour l’inflation, toutes les mesures plus haut mentionnées et d’autres encore proposées sont génératrices de cherté de la vie. L’américain moyen qui s’est habitué à payer une chemise made in China à 15 USD risque de devoir la payer plus de 20…et ce n’est pas pour cela qu’il a voté Trump. En tous cas, les deux mois qui nous séparent de l’investiture du 47è président des USA ne vont pas être de tout repos pour le monde entier. Les économistes et les politiques sont à pieds d’œuvre calculette à la main. Les uns comme les autres. Nul doute que certains ne soient déjà en train de préparer la parade aux dispositions projetées. Les USA ne sont plus ce qu’ils étaient il y a encore quinze ou vingt ans. Ils ont beaucoup perdu de leur superbe et de leur hégémonisme économique et Trump risque bien de l’apprendre à ses dépens, ou pas d’ailleurs. Il signera tout de même de sa main un paquet de Presidential Orders le 20 Janvier 2025, tout en savourant son grand triomphe tel un empereur romain.

Journal de voyage #3: Road Trip à Madagascar 796

Pour des raisons de sécurité et de conditions de routes/pistes nous avons loué un 4x4 avec chauffeur pour notre séjour à Madagascar et quelle bonne idée! Vous comprendrez pourquoi dans le récit qui suit. Reprenons au début. Nous avons logés deux nuits dans le centre d’Antananarivo pour visiter un peu et nous reposer. Cette ville est située à une altitude de 1200m environ et les rues sont loin d’être planes. Après plusieurs semaines de safaris en voiture nos corps avaient grandement besoin de se décrasser. Nous avons visité la ville à pied. le matin du départ nous rencontrons le responsable de l’agence de location le matin du départ qui nous indique que la transmission de la voiture que nous devions avoir est cassée. Nous aurons donc une voiture et un chauffeur pour la journée et notre guide nous retrouvera le lendemain. En route pour Antsirabe. A midi, a notre grande surprise, nous faisons un arrêt dans la ville spécialisée dans… le foie gras, absolument délicieux! Le lendemain nous rencontrons notre chauffeur, Georges. Mon fils ayant quelques soucis de digestion, une chance que l’ingrédient principal des 3 repas journalier malgaches soit le riz. Georges nous propose de passer la nuit chez sa tante à Miandrivazo avec pour repas une soupe de poulet malgache. C’est un poulet élevé en plein air, vadrouillant dans les rues des villages librement. Il est préparé dans un bouillon avec un peu de gingembre et du riz. Le lendemain, mon fils est complètement guérit. Nous roulons jusqu’à Morondava avant de partir le lendemain en direction de Bekopaka. Malheureusement la voiture commence à cracher de la fumée blanche après environ 1h de route. Nous attendons une nouvelle voiture et nouveau chauffeur. Georges fera les réparations. Le turbo de la voiture est cassé. Avec notre nouveau chauffeur, direction la forêt de Kirindy qui se trouve sur le chemin, impossible d’arriver à Bekopaka avant la nuit. Le soir même nous faisons une visite guidée de la forêt pour observer plusieurs espèces de lémuriens nocturnes. Le lendemain matin, après un tour pour observer les lémuriens diurnes, direction Bekopaka. La traversée des 2 rivières se fait avec des bacs. Ce sont des passerelles en bois motorisées où stationnent côte à côte 5 véhicules. Le lendemain, visite des Tsingys de Bremaha, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces blocs de calcaire noir (oxydé) pointus s’élèvent jusqu’à 700m. La randonnée dure 4h environ et contient des portions de via ferrata. La randonnée est difficile, mais le spectacle est époustouflant. Nour retournons ensuite à Morondava, cette fois les 10h de route en une journée. Nous retrouvons ensuite Georges le jour suivant pour continuer notre route vers Belo sur mer. Nous en profitons pour faire une sortie en mer avec une pirogue à voile. Il y a deux personnes naviguant la pirogue. La première à la gestion de la tension de la voile et d’une pagaie servant de safran et la seconde a l’avant pour la gestion de la voilure. La personne en avant a pour siège une planche de bois reliant la pirogue à un contre-poids mesurant environ 10cm de large. Il semble confortablement installé pendant les 3h nécessaires à rejoindre une petite île perdue dans les eaux turquoises où nous pique-niquons. Pour descendre encore le long de la côte ouest de Madagascar, il faut faire un petit détour par l’intérieur des terres dans la ville de Manja. Sur le chemin de terre, une petite rivière à passer en 4x4 a surpris notre chauffeur par sa profondeur. Le lendemain en repartant c’est confirmé: il y a de l’eau dans le réservoir. En faisant demi-tour, l’axe de direction casse. Nous rejoignons le letit restaurant que l’on venait de passer quelques minutes au paravant. La méthode est plutôt cocasse sans axe de direction. Le chauffeur au volant, je marche à côté de la voiture en faisant tourner les roues du 4x4 à la main pour leur donner la bonne direction. Arrivés au restaurant, le chauffeur tente une réparation. Par chance, nous rencontrons sur place un chauffeur qui nous conduira directement à la ville d’Ifaty. Nous annulons les villes côtière plus au nord nécessitant un 4x4 fonctionnel puisque ce sont des pistes de terre. La route est en asphalte mais pour traverser la rivière il manque tout de même un pont. Des piroguiers ont pris l’initiative donc de s’organiser pour offrir un service de traversée. Six pirogues jointes par des planchers de branches clouées ensembles accueillent une voiture à la fois. Les piroguiers, ayant pied dans la rivière en cette saison sèche, poussent le tout jusqu’à l’autre rive. Quelques jours à Ifaty le temps de trouver une nouvelle voiture nous permettent de nous reposer un peu et faire une sortie de plongée masque et tuba. Les coraux et poissons sont magnifiques. Après ce repos nous récupérons une nouvelle voiture et un nouveau chauffeur pour aller visiter le parc national d’Isalo. C’est un parc constitué de massifs montagneux en plein désert entre lesquels un canyon verdoyant se dessine. Nous faisons une randonnée de 8km mais que nous parcourons en 6h environ, le temps de nous baigner dans deux cascades. Nous rencontrons de nombreuses espèces d’insectes et animaux en tout genre dont les fameux maki cata. Un insecte particulièrement surprenant dont nous faisons la connaissance: le phasme. On le distingue à peine d’une branche d’arbuste. Sans notre guide impossible d’en voir. La journée suivante est une longue journée de route pour rejoindre le parc de Ranomafana également inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous y faisons une randonnée de 8km durant 3h30 dans la forêt tropicale. Nous observons 5 espèces différentes de lémuriens dont le hapalémur doré identifié pour la première fois en 1986 par la primatologue Patricia Wright. Sur la fin de la randonnées nous la rencontrons justement accompagnée d’une de ses étudiantes, quelle coïncidence! Pour la dernière étape, nous repassons par Antsirabe. Cette fois nous prenons le temps de visiter un peu les alentours. Nous allons au lac Tritriva. Lac sacré pour les malgaches. Nous pouvons néanmoins en faire le tour et s’y baigner. Ce lac est dans le cratère d’un volcan et a une profondeur d’environ 140m. Une légende raconte que Rabeniomby and Ravolahanta (les Roméo et Juliette malgaches) s’y sont suicidés. Le lendemain, retour à Antananarivo. Durant les longues heures de routes avec les différents chauffeurs, mais aussi avec d’autres personnes, nous avons eu l’occasion de discuter de beaucoup d’aspects de la vie malgache. Nous en avons appris beaucoup sur la culture mais aussi la vie politique beaucoup moins rose que ce qui est raconté dans les médias. Malgré les conditions de vie et la corruption, les personnes que nous avons rencontré avaient le plus souvent le sourire et n’étaient jamais découragées. Au delà des paysages variés, d’une faune unique et une flore époustouflante, nous avons donc vécu une très belle aventure humaine. Un long trajet nous attend maintenant pour la prochaine destination…

Félicitations M. Donald Trump, 47ème Président des Etats Unis d'Amérique... 979

Voilà Trump est bien le 47è président des USA, après en avoir été le 45è. C’est inédit et intéressant. Déjà lors de son premier mandat, il avait fait dans la rupture avec ce à quoi le monde s’était habitué de la part des USA. Il ira jusqu’à créer contact avec Kim Jong-Un, chef suprême de Pyongyang et de plus 26 millions de nord-coréens. Il aura une relation empreinte de respect avec Poutine et la Chine pouvait commercer avec lui sans difficultés idéologiques. Sa philosophie est basique : USA first. Tout ce qui peut garantir l’intérêt de son pays est le bienvenu. Dans sa tête il n’y a pas d’alliés mais que des rivaux économiques ; même pas les européens. L’OTAN est pour lui une lourde charge et défendre quiconque n’est pas son affaire. Il dira aux européens, vous voulez que l’OTAN vous défende, payez. Les chefs européens, intervenants en ordre dispersés, sont passés quémander sa bénédiction et sa protection en vain. Ils n’avaient récolté, par contre, que dédain, voire l’humiliation. Merkel et Macron en savent quelque chose. Les chefs du monde, les européens et les autres ont veillé tard mardi 5 novembre 2024 et vécu impuissants la réélection du président le plus atypique que les USA aient connu. Celui qui a bousculé toutes les habitudes électorales nord-américaines. Beaucoup ont eu mal à la tête, très mal même. Dans leur majorité, ils souhaitaient en douce l’élection de Kamala dans l’espoir d’un continuum politique et stratégique, celui des démocrates, bien incarnés par Biden. Ils se bousculeront pour présenter leurs félicitations : Congratulations Mr Président. Trump a mis KO Kamala et ses 2.8 milliards de dollars ramassés pour la campagne alors que lui, malgré l’appui sans limite d’Elon Musk, n’a pas dépassé les 1.8 milliards. Le sourire forcé, caricatural de Kamala, n’a pas suffi. Elle qui n’avait jamais perdu une élection sa vie durant n’a même pas le courage de s’adresser aux siens le soir du suffrage. Kamala n’a pas réussi à se départir de l’image altérée de Biden. Elle lui a collé fortement à la peau. La réussite économique de son mandat n’a pas suffi ; les 1000 milliards de dollars investit dans les infrastructures non plus. La ménagère américaine comme le jeune cadre et l’ouvrier, le considérèrent responsable de la dégradation de leur pouvoir d’achat et l’ont fait savoir à Kamala dans les urnes. Et ce n’est pas faut. L’inflation qui a sévit dans le monde entier est en grande partie dû à la guerre Russo-ukrainienne que l’administration Biden a fait durer par ses aides généreuses en armes et munitions au feu follet passé directe d’une série télévisuelle à un mandat présidentiel dans un pays pour le moins bizarre, depuis qu’il s’est détaché de l’URSS. N’y avait-il pas place à la négociation notamment si on avait fait revivre les accords de Minsk, signés pourtant sous l’égide des européens, Allemagne en tête et avec bien entendu la bénédiction américaine. Poutine ne voulait que cela. Les tensions attisées avec la Chine ont aussi aidé dans cette crise inflationniste qui a impacté le monde entier avec des conséquences catastrophiques pour les petites économies et les 8 milliards d’humains sur terre. Kamala a payé cela mais également le fait que ses propos étaient confus et qu’au lieu de présenter un plan d’avenir pour les américains, elle n’a fait que creuser sa tombe s’enlisant dans des rhétoriques dans les quelles Trump l’attirait avec habileté. Ces conseillers et ses communicants n’ont pas saisi l’astuce. Le 20 janvier, juste après le plaisir de fêter copieusement Noel et la Saint Silvestre ; victorieux, Trump prêtera sermon. D’ici là il va affiner ses plans et finir de composer ses équipes qu'il va composer des fidèles parmi les fidèles. Il ne veut pas revivre le premier mandat et ses défections dans son équipe. Et il sera fort ce 47è président des USA, sans opposition à l’US Congress, son parti ayant raflé la majorité dans les deux chambres. La Cour Suprême lui également acquise. Il aura les coudées bien franches. Dans le monde il n’y a pas que l’Europe et la Chine ou encore l’Inde et la Russie, il y a également l’Afrique. Lors de son précédent mandat, il n’y regardait même pas. Il avait été jusqu’à insulter de la pire des façons les Etats africains, les traitant de pays de m…Biden avait lui fait attention à ce qui se passe sur le continent noir et à l’intrusion de plus en plus forte de la Russie, de l’Inde, de la Turquie et surtout de la Chine. Il y avait vu une menace pour les intérêts américains et avait commencé à agir pour les contrer. Il va accuser ses rivaux d’exploiter les ressources africaines sans contrepartie juste. Il va plaider pour plus de justice dans un partenariat respectant la dignité des africains. Biden organisera même un sommet USA-Afrique et serra la main des chefs africains comme aucun président US avant lui ne l’avait fait. Même pas le kenyan Obama. Joe fera du Kenya un partenaire stratégique et recevra en visite d’Etat le président Kenyan justement, privilège dont aucun chef africain n’avait bénéficié depuis plus d’une quarantaine d’années. Il parla d’intégration de l’Afrique au sein du marché mondial, facilitant la mobilisation de capitaux pour financer de grands projets. 55 milliards USD seront mobilisés à cet effet. C’est ainsi qu’entre autre sera financé la ligne de chemin de fer du corridor Lobito qui intègre l’Angola avec sa ligne de Benguela et la mettra en liaison avec la Zambie et la RDC. Les africains comme les européens peuvent se poser des questions légitimes quant à la place que va leur réserver Donald Trump dans sa politique étrangère, surtout économique. Beaucoup espérait sans doute tirer profit de la couleur de peau de Kamala et de ses origines… Mais c’est aussi ne pas connaitre la mentalité des américains toutes origines confondues. Ceux qui devraient se faire beaucoup de soucis se sont les palestiniens. Trump c’est Israël en avant toute. N’est-ce pas le président qui transféra l’ambassade US de Tel-Aviv à Jérusalem. Aucun président avant lui n’avait eu le courage de le faire. Netanyahou a surement suivi de près les élections américaines et a très bien dormi cette nuit-là. Malgré son soutien inconditionnel, Trump va chercher à rétablir la paix au Moyen Orient. Chercher a-t-il à imposer une solution durable : probablement. Il aimerait bien que l’histoire lui retienne cela. Mais à quel prix pour les palestiniens ? Les conséquences du 7 octobre risquent de leur causer plus d’un préjudice. Dans l’esprit de Trump, ils s’en feront une raison. En tous cas voilà que le lendemain des élections, le prix du pétrole a baissé de façon drastique et le dollar a repris des couleurs. Pour les marocains Trump est adulé. C’est le président américain qui avait solennellement reconnu la légitimité de la souveraineté du Royaume Chérifien sur ses provinces du sud et qui va sans doute accélérer davantage les choses. Quant à l’ami Zelenski, il y a de fortes chances que pour lui, la pièce de théâtre soit bien finie cette fois ci.

Malgré cela les USA continueront à nous faire rêver... 910

Le monde retient son souffle. Nous ne sommes plus qu’à quelques heures des élections présidentielles américaines. Celles qui impacteront notre vie au moins quatre ans durant. Peu importe qui sera le locataire de la maison blanche, il ou elle, sera le plus grand influenceur du monde. Tous les jours au bureau seront prendra des décisions qui vont impacter la vie de tous. Le bureau que Georges Washington avait voulu elliptique semble être ainsi comme pour une vue sur tout le monde, sans aucun angle obstructif. Les USA se sont ainsi placés au centre du monde. La maison blanche ce n’est pas que le bureau ovale et la demeure du président et sa famille. D’autres influenceurs, plus ou moins connu y exercent leur pouvoir. Ils sont conseillers, secrétaires d’états, journalistes ou simples copains. Toutes sortes de journalistes y ont des bureaux et passent leurs journées à scruter l’information, à peser sur les décisions et en provoquer, surtout quand ils ont en face le Président en personne. Lui aussi obéit au dictat de la presse et craint son omnipotence. Le pouvoir aux USA, ce n’est pas que la Maison Blanche. Non loin de là trône le Congrès avec une gérontocratie à vous donner des sueurs froides. Certains des Congressmen peuvent aller jusqu’à perdre leur latin mais tiennent beaucoup au pouvoir que leur confère la plus vielle des constitutions. Ils paraissent être la réincarnation de ceux qui ont imaginé et rédigé la constitution. Il y avait un marocain juif parmi les auteurs, soit dit au passage. Certains n’ont de savoir et de compétence que celui que leur confère les millions de dollars qui leur permettent de se maintenir. Ils n’ont idée ni de la géographie ni de l’histoire et encore moins des cultures des autres peuples. Ils sont américains et donc les meilleurs et les plus intelligents et sans doute les plus puissants. Ils peuvent prendre des décisions à faire trembler le monde. Peu importe, le soir, ils vont somnoler sans voir ni comprendre ce qu’ils auraient provoqué. Ils ne sont pas seuls les vieux. Il y a aussi de petits jeunes et jeunettes qui se font les dents. Beaucoup sont issus de l’immigration mais sont contre. Les USA en a drôlement besoin pour sa croissance mais peu importe. Ils sont mexicains ou cubains d’origine mais ne veulent plus de nouveaux cubains ou mexicains. Tous font des lois sur des sujets que seule une minorité comprend. Ils dénoncent la tyrannie dans le monde mais ne mesurent pas celle qu’eux exercent sur ce même monde. Ils défendent les droits humains mais ne se rendent pas compte que leur armée et entreprises en bafouent chaque seconde. Ils sont les meilleurs n’en déplaise aux autres peuples de la barbarie… Le 6 janvier 2021, l’Afrique a perdu la primauté des élections contestées. Le président sortant conteste les résultats un peu comme ces opposants africains dont on peut facilement imaginer les déclarations d’après comptage des voix. Un véritable coup d’Etat. Les USA perdront de leur superbe devant le monde. Le Capitol, la maison du peuple est prise d’assaut. Des illuminés se hissent au rang de mentors et de sauveurs du peuple. Une partie des américains, pense que la démocratie est en danger et qu’il leur appartient de la défendre. Ils sont nombreux à constater que leur système est gangréné et malade. Nombreux sont ceux ayant pris conscience que quelque chose doit changer mais n’ont de choix que de subir. Albert Arnold Gore en avait fait les frais. Gentil comme il paraissait, il avait accepté de perdre devant le pire de présidents que les USA allait avoir pour sauver le système. Ses traits le trahissaient. Non loin vous avez l’autre centre du pouvoir : la Cour Suprême des USA. Les concepteurs du système pensaient qu’avec cette institution ils allaient épargner aux USA toute sorte d’abus. Ils ne pouvaient imaginer le type d’humains qui allaient leur succéder. Ceux qui par des micmacs vont aller chercher à détourner cette institution et à y imposer des copains pour épauler leurs dérives. N’en déplaise au peuple. La Cour va statuer au gré des vents et de la volonté de celui qui a présidé à la désignation de tel ou tel juge. A la veille des élections ces trois symboles de la grande démocratie américaines sont barricadés. La sécurité a installé des barrières et quasiment des barricades. Ils ont peur de l’illuminé qui pour contester les résultats va venir s’immoler ici, du fanatique qui arme au poing pourrait venir allumer quelques innocents, du peuple convaincu par l’un ou l’autre des candidats de venir sauver la démocratie. Les USA ont peur des américains. Non loin de là, le Pentagone semble scruter paisible ce qui se passe. L'Etat profond est paisible. Pas grand-chose ne bouge ici comme si l’on ne voulait pas déranger le repos des locataires de Darlington. C’est là que seraient prises les grandes décisions en cas de pépins. Le tour serait incomplet sans évoquer les dizaines de milliers de lobbyste qui scrutent la situation, souriants. Peu importe, eux n'ont de souci que de faire basculer les décisions en faveur de ceux qui les financent. Dans des bureaux calfeutrés, se nourrissant et nourrissant leurs proies dans des restaurants huppés, les font souler dans des bars recommandés. Un pouvoir pour lequel personne n’a voté. Autour d’un repas ou d’un verre on peut sceller l’avenir du peuple ou de l’humanité. Les armes, le Tabacs, les médicaments, les produits chimiques ne sont jamais loin du Capitole. Jamais campagne américaine n’avait ressemblée à celle d'aujourd’hui. Les deux sont tombés au plus bas. Les insultes fusent. La rhétorique infame et les propos calomnieux insupportables retentissent des deux côtés à en lasser le monde. Même les universités n’échappent plus aux affrontements idéologiques violents. La radicalité ne semble déranger personne ; au contraire elle est bien nourrie par les propos des candidats et leurs sbires. Elon Musk et d'autres stars sont là aussi pour influer qui avec des millions qui avec des millions et le sourire forcé. Et qu’il est drôle leur sourire forcé, limite caricaturale. En tous cas le spectacle est à la fois amusant et alarmant au point de nous poser la question de savoir si le système n’était pas à bout. Peu importe celui ou celle, celle ou celui qui va occuper le bureau ovale, les USA resteront les USA et tous allons attentivement veiller pour savoir qui va les gouverner et nous gouverner par ricochet pour au moins quatre années. I have a dream, avait dit Martin Luther King. Le Pasteur finira par être tué. Aujourd’hui non loin de la Maison Blanche, du Capitole, du Congrès, de la Cour Suprême et du Pentagone, des dizaines de gens crèvent la dalle et leurs enfants, à un âge de plus en plus précoce, s’entretuent à armes de guerre. Washington n’est plus la ville chocolat. C’est l’une des villes ou la fracture sociale est la plus prononcée. C’est la Cinquième ville la plus meurtrière des USA. Malgré cela les USA continueront à nous faire rêver.

Visite du Président Macron au Maroc: l'ombre de Moulay Ismail,de Benaicha et de Louis XIV... 962

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné un caractère historique à la visite d’Etat du président Macron au Maroc. De mémoire d’hommes seules les grandes monarchies et les pays nations les plus anciens peuvent réserver à un chef d’Etat étranger un accueil authentique, aussi riche en symboles. Il y eu bien l’insistance du Président quand il évoque la position d’Etat de la France en ce qui concerne les provinces du Sud marocain et bien évidemment la dizaine de milliards d’Euros d’accords économiques de signés mais est là l’essentiel? Dans l’une de ses prises de paroles, le président Macron n’a pas manqué d’évoquer l’histoire. Il remonta même jusqu’au fascinant personnage de l’ambassadeur Benaicha, celui que le Sultan Moulay Ismail avait dépêché auprès du Roi soleil. Il aurait pu remonter plus loin car il y eu bien des échanges antérieurs à la période ou aux années évoquées. Pour en rester aux mêmes règnes à Paris et au Maroc on peut rappeler que Louis XIV avait en 1689 dépêché auprès du Sultan Chérifien Moulay Ismail, François Pidou de Saint-Olon. A l’époque quand un souverain envoyait un émissaire auprès d’un autre on parlait d’ambassade. C’est donc en réponse à cette ambassade que le Sultan envoya à son tour une ambassade en la personne de Abdallah Benaicha qui pris le chemin de Paris en 1698, soit quasiment dix années après. Les voyages étaient longs, fastidieux et risqués à l’époque et les échanges très peu politiques sinon quand il s’agissait de garantir un tant soit peu de sécurité pour permettre et favoriser les échanges commerciaux et beaucoup pour libérer les captifs d’un côté comme dans l’autres. A l’époque l’Empire Chérifien faisait beaucoup dans l’export des cuirs, du sel, du blé notamment. Benaicha qui ne rencontra Louis XIV que le 16 février 1699, était en fait venu négocier la libération des captifs musulmans fait prisonniers en mer par les navires du Roi Soleil. Les malheureux étaient utilisés de force dans les carrières. Il voulait ainsi négocier un traité dans ce sens. Abdallah Benaicha était un marin de haut rang. On peut l’assimiler à une sorte d’Amiral de l’époque. Il ne parlait pas français mais plutôt l’anglais et l’espagnol. C’étaient là les langues que les commerçants et les gens avertis, notamment ceux de la navigation, parlaient du côté sud de la méditerranée aussi. Les puissances maritimes qui se dessinaient étaient justement espagnoles et anglaises. Qui d’autre pouvait négocier un tel traité que Benaicha qui lui-même avait été captif en Angleterre dans sa jeunesse et qui n’avait été libéré qu’au prix d’une importante rançon. C’était monnaie courante. On captivait des gens généralement en mer, on profitait de la force de leur bras et de leur savoir quand ils en avaient et on négocie leur libération contre des sommes importantes d’argent, par la suite. Les gouvernants de l’époque cédaient facilement à ce genre de chantage. La religion n’était jamais très loin de la problématique. Les chrétiens captivaient des musulmans et les musulmans faisaient de même pour les chrétiens. Le monde était ainsi divisé selon les confessions des habitants de telles ou telles régions. A Paris, Benaicha sera accueilli chaleureusement avec beaucoup d’égards, histoire de manifester la considération de Versailles à Moulay Ismail et sa puissance. On lui organisa de nombreuses visites de monuments, bien évidemment pas du tout dans un but culturel mais plutôt pour lui signifier la puissance du pays et du règne de son souverain de l’époque. Il fallait l’épater dans le but de revenir en faire le récit à son propre Sultan. Louis XIV se vantait ainsi de son pouvoir pour intimider le Sultan Chérifien. C’était une façon d’impressionner et de dissuader quiconque pouvait douter de la puissance du pays. On agissait ainsi à l’époque et peut être encore aujourd’hui. C’était là les atouts de la politique étrangère : faire peur et montrer combien on était en avance et puissant. Benaicha par sa classe, ses manières raffinées, son accoutrement richissime, son allure et sa culture va être perçu comme une curiosité plutôt intéressante et séduisante. On dira même qu’il aurait séduit plus d’une dame de la noblesse de la Cour de Louis XIV. Les femmes de la cour ne se privaient pas à l’époque et avaient leurs habitudes à peine cachées également… Durant son séjour fort prolongé non sans raisons apparentes ou pas, Benaicha a également rencontré Jacques II roi d'Angleterre détrôné, qui s’était réfugié en France. Il l’avait apparemment connu dans sa jeunesse quand il avait été comme dit plus haut, fait esclave musulman. L’Angleterre à l’époque était proie à véritable instabilité avec un substrat religieux compliqué. Le catholicisme était confronté à de très grandes difficultés. Normal que Jacques II lui-même catholique se soit réfugié auprès d’un Roi catholique. Pour rappel, alors qu’il rencontrait des difficultés à se maintenir sur le trône anglais Jacques II aurait reçu une proposition d’aide de Moulay Ismail. Seulement le soutien militaire avait été assortie d’une condition complexe et compliquée. Moulay Ismail aurait demandé simplement à Jacques II de se convertir à l’Islam et à défaut au protestantisme. Contrairement à la visite d’Etat du Président Macron au Maroc qui s’acheva en apothéose avec de grandes conventions, des contrats gigantesques et des sourires prometteurs et sincères, la mission de Benaicha s’était achevée sur pas grand-chose…Comme toutes les expéditions de l’époque. Cependant ne faut-il pas reconnaitre que cette ambassade avait laissé quelques germes. Elle a eu le mérite de faire connaitre à l’un et à l’autre ce qu’on était véritablement chacun de son côté. Les jalons posés alors et les graines semées par Benaicha lors de son périple parisien auront certainement servi de fondements à ce qui vient d’être vécu lors de la visite du Président Macron qui a eu l’intelligence de l’évoquer. C’est justement le moment qui a été saisi de part et d’autre pour dire haut et fort que seul la considération et le respect réciproque pouvait sceller une grande amitié et garantir les intérêts des uns et des autres. Quatre siècles de relations ont été évoqués avec intelligence sans doute pour dire qu’on ne peut faire sans s’inscrire dans la perspective historique pour réfléchir et construire le présent et l’avenir. En tous cas l'ombre et l'esprit de Moulay Ismail, ceux de son ambassadeur Benaicha étaient bien présents et ceux de Louis XIV aussi.

Un tournant historique avec le transfert de 2,5 millions de documents d’archives à Rabat, source d’inquiétude pour l’Algérie 1462

La visite du Président Macron au Maroc a été reportée à moult reprises pour des raisons aussi diverses que variées. Alors que beaucoup y voyaient un enlisement dans une situation grave et insoluble, le temps a, lui, montré le contraire. Au vu des récents développement, plutôt que de parler de crises successives profondes mieux vaut aujourd’hui parler d’une halte bénéfique et productive, puis qu’elle a permis de remettre les pendules à l’heure, de clarifier la situation de part et d’autre, de rendre lisibles les positions de chacun sur les problématiques qui le concernent et de dissiper certaines difficultés latentes qui en fait hantaient les deux parties. L’espoir maintenant est de voir la locomotive et les wagons de la complémentarité sur les rails, dans un esprit de mutuel respect et d’intérêts communs, dans le programmatisme le plus absolu et la perspective la plus rentable pour les deux parties. Dans ce contexte, l’une des questions, depuis des décennies en suspens entre les deux pays, est celle des archives qui concernent le Maroc; notamment ceux de la période du protectorat et légèrement avant. C’est à dire les documents depuis que la France avait commencé à s’intéresser au Maroc. Pendant longtemps et jusqu’aux circonstances ‘post’ récente crise, la France avait toujours feint ne pas entendre les revendications du Maroc sur la paternité de ses archives quoique le concernant directement. En fait la France dans son jeu d’équilibriste, cherchant à rester à mi-distance entre l’Algérie et le Maroc, ne pensait pas productif que de livrer un tel trésor d’informations au Royaume, sans que cela n'éclabousse ses relations avec ses anciens départements; une équidistance plutôt relative puisque l'ancienne puissance coloniale a plus eu des agissements à l’avantage de l’Algérie pour des raisons historiquement évidentes et compréhensibles. Seulement la France n'a jamais eu en retour une quelconque considération pour ce positionnement, perçu injuste du côté de Rabat. A l’évidence ces archives sont d’une importance capitale pour le Maroc car concernent son histoire et surtout sa géographie d’avant colonisation de son Sud par l’Espagne, avant spoliation de son Est par la France, avant rattachement de certaines de ses provinces à l’Algérie et avant partage en strates du reste de son territoire, toujours entre la France et l’Espagne. En fait l’Empire Chérifien avait été dépiécé, sans doute dans la perspective de l’affaiblir à jamais. Voilà donc que la période froide entre les deux pays, aujourd’hui révolue, va permettre la mise sur la table de cet épineux dossier des archives, jusqu’à l’aboutissement à un accord qui va permettre au Royaume chérifien de récupérer plus de deux millions et demi de documents. Les cartons qui seront remis au Maroc seront sans doute d’une véritable utilité et vont surement être d’un impact important quant à l’avenir de sa politique étrangère et pas que. Ils pèseront lourdement sans doute aucun, dans ses relations avec le voisinage. Mon ami MH vient de consacrer une réflexion des plus pertinentes à la question, texte qu’il a publié, comme à son habitude sur LinkedIn. Avec sa permission je me permets de le publier ici dans son intégralité. Il est capital de lire ce texte pour comprendre le véritable enjeu de cette insistance marocaine pour recouvrir les dites archives. « Le Maroc et la France viennent de franchir une étape cruciale dans leurs relations avec la signature d’un accord officiel prévoyant le transfert d’environ 2,5 millions de documents d’archives françaises à Rabat. Ce développement, qui fait suite à des décennies de demandes marocaines, revêt une importance stratégique majeure. Ces documents, qui contiennent des informations précieuses sur les revendications historiques du Maroc et ses frontières territoriales, notamment dans les zones contestées depuis la fin de l’ère coloniale, viennent renforcer la légitimité des positions marocaines. Ce transfert d’archives concerne en particulier des territoires occupés illégalement, tels que le Sahara oriental, une région dont la souveraineté est au cœur des différends entre le Maroc et l’Algérie. Ces documents apportent des preuves historiques susceptibles de consolider les revendications marocaines sur ces territoires. Lors de la rencontre qui a officialisé cet accord, les responsables marocains et français ont souligné l’importance de cette documentation dans la résolution des litiges territoriaux et la reconnaissance des droits historiques du Maroc. Cet accord a provoqué une onde de choc du côté du régime algérien, particulièrement inquiet face à la remise de ces archives. L’Algérie, consciente du bien-fondé des revendications marocaines, craint que ces nouveaux éléments historiques ne viennent renforcer la position du Maroc dans les instances internationales. Pendant des décennies, les dirigeants algériens ont cherché à nier la légitimité des revendications marocaines. Pour occulter ces revendications et retarder toute négociation, l’Algérie n’a pas trouvé mieux que de créer le conflit autour du Sahara occidental. Peine perdue. Cet accord marque un tournant décisif non seulement dans la gestion des litiges historiques entre le Maroc et la France, mais aussi dans l’équilibre géopolitique régional. Il est perçu par beaucoup comme une reconnaissance implicite, de la part de la France, de l’importance du contexte historique dans les revendications territoriales contemporaines. La remise de ces documents à Rabat, après des décennies de réclamations, représente un coup dur pour le régime algérien, qui voit ses positions de plus en plus fragilisées face à une vérité historique désormais accessible et incontestable. Le Maroc, grâce à cet accord, renforce ses moyens de défense sur la scène internationale, tandis que l’Algérie, confrontée à une situation délicate, pourrait voir ses arguments s’effriter face à des preuves archivistiques irréfutables. Ce transfert d’archives n’est pas seulement une victoire diplomatique pour le Maroc, mais aussi un acte qui éclaire les injustices historiques commises durant la période coloniale et les revendications légitimes qui en découlent. » Voilà qui est dit mais surtout, voilà un geste éminemment politique que de restituer de telles archives, sachant l’impact puissant que cela va fatalement avoir , à savoir influer fortement sur la géostratégie de la région. La France le sait, le Maroc le sait. Quant à l’Algérie, il lui reste les yeux pour pleurer et surtout à se ressaisir et pourquoi pas se départir de la fuite en avant qui caractérise ses agissements au quotidien depuis longtemps déjà. (En lien ici bas vous avez l'article en anglais te que publié par Morocco World News)